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Fondation et histoire de la ville :   Tombouctou               Retour au Choix des Zones de Villes

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952 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
952 HI/VL/ Afrique_Ouest ** Peuple **
© Histoire Ville_Liste:   Tombouctou
repères historiques de la ville de Tombouctou
Xe s. Fondation de la cité de Tim - Nekba, soit 'Lieu de' en Berbère, et 'Petite Dune' (ou 'bouctou') en Arabe.
La fondation est attribuée aux Touareg au Xe siècle, sur la boucle haute du fleuve Niger.
Située à l'extrême sud du Sahara, elle est l'aboutissement et le point de départ.des pistes.
Les dromadaires 4x4 vont chercher le sel à 800 km plus au Nord, à Taoudenni.
De la sorte, ce sera un centre de commerce important entre le Soudan et le Maghreb.
Ce sera surtout la grande piste des esclaves enlevés au Niger et emmenés à Marrakech au Maroc.
XIIe s. Le site n'était certes qu'un ancien campement berbère, jusqu'au XIIe siècles.
D'autres versions donnent la fondation de la cité par les Touareg au Imaghcharen au XI ou XIIe siècle.
Une étymologie est proposée par Abderrahamne es-Saàdi au XVIIe siècle dans son "Tarikh es-Sudan" (Histoire du Soudan).
En ancien de tamasheq,Tim est un 'puits'.
Boukton est le nom de la femme, d'origine d'Essouk, qui le gardait.
Au XIXe siècle, l'explorateur allemand Heinrich Barth propose une origine songhaï.
Dans cette culture, 'Tombouctou' désignerait une 'dépression entre les dunes'. [Net].
1325 Début de la construction de la prestigieuse mosquée par l'empereur Mansa Moussa.
Au XIXe siècle, l'explorateur allemand Heinrich Barth propose une origine songhaï.
Dans cette culture, 'Tombouctou' désignerait une ' dépression entre les dunes'. [Net].

En fait, la ville est située au sommet de la boucle du fleuve Niger, où commence le Sahara.
Elle fut reliée au fleuve par des canaux qui cessèrent de fonctionner, la gestion étant déplorable.
Depuis, l'avancée des dunes se poursuit.
Les faibles précipitations annuelles se concentrent durant les quatre mois d'été au moment de la mousson
1328 Achèvement de la mosquée de Djingereiber.
1353 Visite de la ville par le célèbre voyageur et chroniqueur Ibn Battûta, venu de Tanger.
[.1440.] Début probable de la construction de la mosquée de Sankoré.
Celle-ci a quasi les dimensions de l'originale, la Kaaba.
Il s'agit ensuite d'une université islamique, attirant alors la formation de nombreux talibans.
Àson apogée, elle est estimée à 25 000 étudiants.
L'ensemble de la ville, en ce temps, devait approcher 100 000.
Des docteurs vinrent d'oasis sahariennes et de bourgades ouest - africaines (Djenné et Oualata).
Ils s'y installèrent avec leurs propres bibliothèques.
Le commerce transsaharien en esclaves, or, verroteries, épices, sel, soie, céréales, enrichit la cité.
Dès lors, les doctes importent des livres manuscrits de l'Afrique du Nord et de l'Egypte.
Les collections de manuscrits feront la renommée de Tombouctou.
1458 L'empereur songhaï Sonni Ali Ber, s'empare de la ville.
XVIe s. Tombouctou connaît un essor avec la famille Aqît, celle d'Ahmed Baba.
Les Sanhadja s'installèrent au Nord de la ville.
Ce site prendra le nom de Sankoré, une université et un centre d'études islamiques très renommés.
NdR: Au sujet de cette évolution, on lit sur le [Net le développement suivant:

'- Le voyageur marocain Léon l'Africain (al-.Hassan ben Muhammad al Wazzan al­ Zayyati)
qui visita la ville au début du XVl ème siècle remarqua à propos des nombreux 'juges, doctes et imams'.
Il nota: '- Beaucoup de livres manuscrits provenant de la Barbarie sont vendus.
Cette vente s'avère plus bénéfique que d'autres biens-' .
Les livres n'étaient pas qu'importés à Tombouctou, ils y étaient également copiés.
C'est cette tradition de copie qui permit aux érudits de Tombouctou de fournir leurs bibliothèques.
Au XVe siècle, les érudits de la ville rédigeaient déjà leurs propres livres à usage didactique
aussi bien que d'autres destinés à satisfaire les exigences intellectuelles en matière de droit,
d'études coraniques, de traditions du Prophète, de théologie et de langue arabe.
'- Ces livres étaient aussi destinés a satisfaire une demande plus populaire de littérature pieuse
et de poésie rendant hommage au Prophète Muhammad (PS).
Au XVl ème siècle, nous assistons à I'émergence des chroniques locales et des dictionnaires biographiques.
Sous l'empire Songhay (1468­ 1591) les doctes musulmans de la ville,
dont beaucoup vivaient dans le quartier entourant Ia grande mosquée Sankoré étaient fortement soutenus.
Parmi eux, certains recevaient des souverains des cadeaux en espèces ou en nature.
La rénovation de la mosquée était assurée par l'État.
Il est dit d'Askia Daoud (qui régna de 1 548 à 1 583) qu'il avait établi des bibliothèques publiques dans son royaume.
Mais les bibliothèques personnelles des doctes étaient évidemment très grandes. -' [op. cit.].
1591 Le sultan Ahmed al-Mansour s'empare de Tombouctou, lors de la chute de l'empire songhaï
À la suite du soulèvement, les plus illustres savants de la ville, dont Ahmed Baba, sont exilés à Marrakech.
1603 Le sultan Ahmed al-Mansour s'empare de Tombouctou, lors de la chute de l'empire songhaï
À la suite du soulèvement, les plus illustres savants de la ville, dont Ahmed Baba, sont exilés à Marrakech.
Les Saadiens de Marrakech forment un peuple arabe descendant du Prophète.
La ville restera interdite aux chrétiens.
1 630 Description de Tombouctou dans le "Tarikh es-Sudan" par Abderrahamne es-Saàdi.
1 660 à 1760 Reprise de la domination par le Maroc.
1760 Reprise de la ville par les Touareg, qui en chassent les Marocains.
1825 L'Empire peul du Macina conquiert la ville.
Les Peuls forment une vaste peuplade du Sud-marocain, important vecteur de conquêtes islamiques.
1 826 Tombouctou a toujours été un grand centre de commerce des esclaves vers les pays musulmans.
En 1 826, le major britannique Alexander Gordon Laing visite la ville, toujours interdite au chrétiens.
. Pris pour un marchand d'esclaves concurrent, il est assassiné.
1827 La Société de Géographie offre un prix de 10 000 francs au premier européen atteignant Tombouctou.
Le major Laing y avait été assassiné l'année précédente.
Cette ville, alors au Mali, était restée interdite aux chrétiens.
L'explorateur René Caillié relève le défi et entre dans la cité en 1828, mais déguisé en lettré musulman.
Il revint en Europe en 1830 en traversant le Sahara.
Il consiga son fabuleux voyage dans un récit renommé qui apprit beaucoup sur l'Afrique de l'Ouest.
1844 La ville de Tombouctou reprend quelque liberté à la mort de l'intolérant Sékou Amadou.
1 853 L'explorateur et chroniqueur allemand Heinrich Barth arrive à passer six mois à Tombouctou.
On en retient des connaissances 'directes' sur les langues et la culture de ces régions. /td>
1892-1894 Une expédition française conduite par Bonnier est entrée à Tombouctou.
Elle est massacrée par les Touareg Ouelleminden et Igdalen.
La ville est reprise par une puissante colonne colonisatrice française.
1 914 Ce n'est qu'en 1 914 que se termine la pacification (colonisatrice) du Nord du Mali.
1988 La ville de Tombouctou est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.
Cette promotion engendrera des aides à partir de 1996.
1996 De violentes rébellions se terminent par la 'flamme de la Paix'.
Des milliers d'armes sont brûlées par les Touareg.
Cette promotion engendrera des aides à partir de 1996.
Avec l'aide de l'UNESCO, des travaux de stabilisation des dunes ont été entrepris.
Les canaux étant abandonnés, la ville est desservie par le port de Kabara, à 12 km plus à l'est.
2 000 à 2 012 Àson apogée, au XVe siècle, l'ensemble de la ville devait approcher 100 000.
La Mosquée et son université y comptaient pour environ 25 000 étudiants.
Depuis l'an 2 000, la ville n'atteint plus 40 000 habitants.
L'absence de gestion, les conflits, et maints facteurs politiques et culturels conduisent à l'abandon.
Les canaux hors service depuis longtemps demandent l'appel du fleuve Niger, lui aussi en difficulté.
Le mouvement de l'Unesco visant à contrer l'ensablement n'aura guère de réponse.
L'assèchement climatique, les possibilités nulles sans irrigation feront le reste.

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- Vita : Peuple berbère. Fondation de nombreux sites caravaniers (pas sur internet).

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