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Fondation et histoire de la ville :   Timisoara               Retour au Choix des Zones de Villes

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1026 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1026 HI/VL/ Roumanie ** * **
© Histoire Ville_Liste:     Timisoara
La ville de Timisoara (Capitale du 'Banat' roumain)
[.150.] Le nom de 'Timisoara' veut dire 'cité sur la rivière Timis' (mais elle aussi sur la Bega).
Celle-ci est déjà connue des Romains (au -IIe siècle?) sous le nom de 'Tibiscus'.
Une place-forte devait s'y trouver quand ils s'en prirent aux Daces, peuple original de Roumanie.
1030 Conquête par le Royaume hongrois. La ville fait partie du 'Comté de Timis'.
Elle sera capitale du Banat, un quasi-royaume qui couvrait aussi une partie de l'ancienne Hongrie et Serbie.
Ce ne sera en Roumanie propre qu'en 1 920.
1307 Lors de sa visite en 1307, le roi de Hongrie Carol Robert d'Anjou ordonne la construction d'un palais royal.
Son intention est de faire déplacer la capitale de la Hongrie à Timisoara.
Celle-ci a de tout temps joui d'une position stratégique.
[.1440.] Période royale de Iancu de Hunedoara (c'est une ville de Transylvanie), qui vécut de 1387 à 1456.
Celui-ci fit bâtir une base militaire et le château de Huniade, et y installa bobonne et les gosses.
C'est actuellement le plus ancien monument historique de la ville.
[.1460.?] Période de révoltes de paysans, - pauvreté et désespoir - sous la conduite du héros Doja.
Ils obtinrent une série de victoires, puis furent massacrés par l'armée de Ioan Zapolya.
Bien sûr, pour avoir osé s'opposer au Pouvoir, Doja périt en public dans d'épouvantables supplices.
1 552 La victoire des Turcs à Mohács en 1526 a bouleversé les Balkans et l'Europe.
En 1552 Timisoara est soumise à l'armée ottomane qui se la 'paie' à la soldatesque.
Le commandant de la résistance a été, comme tant d'autres, torturé puis décapité en public.
Ceci a stoppé net toute envie de résistance pendant plus de 200 ans.
C'est cependant la seule ville de la Roumanie actuelle qui ait fait partie du vilayet ottoman.
NdR: Un 'vialyet' (une 'Wilaya' en arabe) est une région administrative.
Le premier administrateur turc fut Kasim Pacha. On s'en souvient encore.
Depuis cet investissement, la ville devint un pôle militaire stratégique pour les Turcs.
1 718 Première fabrique de bière connue en Roumanie.
1720 Conquête par Eugène de Savoie. La ville relève alors de l'empire austro-hongrois.
La cathédrale métropolitaine est dans un style architectural roumain: orthodoxe, charme et couleurs.
Le 'Dôme' est particulièrement renommé.
Tout le centre est resté 'baroque', en tout cas ce qui a été épargné par le communisme.
1 726 Travaux de canalisation de la rivière de Bega.
1855 À Timisoara, première représentation de l'opéra La Traviata de Fr. Piave et G. Verdi.
1872 Création du 'Musée du Banat', riche en multiples thèmes, papillons et oiseaux.
Il est connu par son 'musée des violons' - l'instrument qui a fait survivre le cœur des Roumains.
1884 Timisoara devient la première ville de l'Europe continentale à illumination électrique, par plus de 700 lampes.
1 904 Naissance à Timisoara du célèbre Johnny Weissmuller, champion de natation.
Le définitif acteur de 'Tarzan' (et sa chère Jane, qu'il partage avec sa guenon Chitta.).
1905 Nouvelle orientation de l'architecture de la cité, par son jeune chef L´szló Székely (1 877-1 934).
Sa voie l'art nouveau, le mouvement 'Secession' et le mouvement éclectique
Elle se réalise au Palais de la Place de la Victoire, le bain public 'Neptune', la 'Maison Bruck', la Place de l'Unité.
1 920 Par le traite 'de Trianon', le Banat est partagé entre la Hongrie, la Yougoslavie et la Roumanie.
Timisoara peut rester dans sa tradition profondément roumaine.
1 989 C'est de Timisoara, devenue dès lors 'ville martyr', qu'est initiée la révolution contre le communisme
1 999 La ville est restée multi ethnique, comme le veut son histoire: roumains, allemands, hongrois, gitans et serbes.
De plus petites communautés sont bulgares, italiennes et grecques
Cela se marque aussi en culture: le 'Palais Loefler', les théâtres National, Allemand et Hongrois.
Le centre est resté baroque (austro-hongrois), tandis que Mehala, Iosefin gardent la spécificité de schvabes du Banat.
d'autres quartiers plutô serbe, allemand ou hongrois.
Mais les maisons peintes de couleurs vives, abondamment ornés et croulant sous les roses
Les parcs, les fleurs, les couleurs et les sourires sont ce qui fut le plus massacré par les rigueurs,
les terreurs, bétons, exactions, prisons et barbelés de l'implacable régime communiste.
2 011 Comme le reste de la Roumanie, Timisoara subit la quasi ruine de l'État.
Comme d'autres ex-pays de l'Est, non préparés à se prendre en charge après le communisme.
Habituées à l'étatisme absolu, les institutions le plus fondamentales sont en ruines.
Services médicaux et enseignement délabrés, émigration frénétique vers l'ouest.
Le grand peuple des gitans est abandonné, misérable et en exode.
L'Union Européenne et ses à 32 000 fonctionnaires fut, là aussi, inadéquate.
Mais la police politique reste, paraî-t-il, en relativement bonne santé.

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