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Toutes les SCIENCES de la période d_800

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L'ordre est toujours "   Histoire -  Thématique -  Sciences -  Innovations -   Prix d'honneur -  Mouvements -  Courants -  Diffusions -  Œuvres"

801 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
801 ST/GG/ Chine Jia Tan Scientifique Jia Tan
© Science Géo-cartographie:   Hai nei hua yi tu
- - Info : Comme son nom l'indique, le Hai nei hua yi tu est un recueil de cartes géographiques.
Elles sont publiées par Jia Tan vers 801.

Ce n'est que vers 980 que des cartes chinoises montreront des pays hors de Chine - mais cette dernière est très vaste...
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- Vita : Géographe chinois, v. l'an 800
806 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
806 ST/AL/ R.des.Francs ** * **
© Science Agro-alimentaire:   Récoltes et famines
- - Info : L'année 806 est restée de longue mémoire une année de mauvaises récoltes et de famines en territoires des Francs.
Il n'est pas rapporté si c'est climatique, ou de mauvaise gestion de Société (excès militaires?)
815 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
815 ST/MA/ Moyen-Orient al-Khwarīizmī Mathématicien Muhammad ibn-Mūz&amacr al-Khwarīizmī
© Science Mathématiques:   Résolution d'équations algébriques
- - Info : Montrant des méthodes de résolution d'équations du premier et du second degré,
il peut être considéré, suite à Diophante (IIIe s.), comme un pionnier de l'algèbre.
NdR: Son traité, d'où est issu le mot 'algèbre', est : 'Hisab al-jabr w'al-muqabala, soit : 'Calcul par Restauration et Réduction'.

Vers 270 à 300 Diophante d'Alexandrie introduit une algèbre et une notation algébrique.
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- Vita : Grand mathématicien arabe, * en 868?
816 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
816 ST/MA/ Moyen-Orient al-Khwarīizmī Mathématicien Muhammad ibn-Mūz&amacr al-Khwarīizmī
© Science Mathématiques:   Introduction de la numération décimale et du zéro indiens
- - Info : NdR: On prête à al-Khazermi l'introduction des 'chiffres arabes' décimaux et surtout le 'zéro', vers 816.
Il sera repris en Occident au Xe siècle par Gerbert d'Aurillac, puis par l'Italien Fibonacci au XIIIe.
NdR: al-Khwarizmi, dont on connaît mal l'étendue culturelle, donne aussi le premier texte citant les royaumes du Ghana et Mali.
On sait que les marchands (armés) arabes y commerçaient.
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- Vita : Grand mathématicien arabe, * en 868 ([selon Net])
816 ST/MA/ Asie al-Khwarīizmī * Muhammad ibn-Mūz&amacr al-Khwarīizmī
© Science Mathématiques:   Chiffre "Zéro" explicite (Inde)
- - Info : NdR: Une chrono du Net situe l'écriture du zéro vers -400 en Grèce.
Ceci n'est pas compatible avec des sources sérieuses (1 000 ans d'écart?) notamment avec le très beau livre expert: Zéro.
  • Le 'zéro' n'était à l'origine, sumérienne puis grecque, qu'un séparateur.
  • Un premier symbole particulier plaçant un 'zéro' dans un système numérique positionnel serait en culture Bakhsali, proche du +IIIe siècle.
  • [Selon P. Renson, ULg, op. cit.] : '- Au Ve siècle, il devient aux Inde un chiffre de position dans les nombres entiers.
  • Dans ce rôle, il permet de multiplier un autre chiffre par 10.
    Et dès lors former une base: avec seulement dix symboles (0 à 9), on peut représenter n'importe quel nombre aussi grand soit-il.
  • Son autre rôle est celui de nombre représente la quantité nulle -'
  • Ensuite on trouve un signe Khmère (Cambodge) en 683.
  • Le système numérique Gwalior (Inde), au IXe siècle montre le premier zéro explicite. Une traduction chinoise le montre en 'point'.
  • Au XIIIe en Chine on aura un zéro carré (fait de bâtonnets; nos chiffres 'digitaux' sont faits ainsi) et enfin un zéro ciculaire.
  • [De source Mankiewicz: Story of Mathematics].
    • Les Indiens appelèrent le chiffre 0 du nom shûnya , bindu ou châkrâ selon sa forme - qui est 'notre' rond actuel.
    • Les Arabes lui donnèrent le nom sifr qui signifie le "vide".
    • Fibonacci (grand mathématicien italien v. 1200) le traduisit en latin médiéval en zephirum d'où notre "zéro".
    • En latin, il fut aussi transposé en cephirum, cifra, tzyphra, cyphra, sifra, cyfra, zyphra, etc...
    • En Italie, il fut appelé zefiro, puis zero.
    • En Allemagne, on utilisa le mot latin cifra puis le mot "ziffer" et enfin "null".
    • En Angleterre, le mot cipher a longtemps été conservé, jusqu'à l'adoption du "zero".
    • Au Portugal, on emploira cifra jusqu'au XXe s., puis le " zero".
    836 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
    836 ST/MA/ Moyen-Orient Thabit Ibn Qurra Mathématicien Thabit Ibn Qurra
    © Science Mathématiques:   Traduction et commentaire d'Archimède, Euclide et Apollonios.
    - - Info : Savant, mathématicien, astronome et médecin arabe. Très importantes contributions depuis 860.
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    - Vita : Savant irakien, né en (actuelle) Turquie en 836, * à Bagdad en 901.
    847 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
    847 ST/MA/ Proche-Orient Al-Kindi Scientifique Ab&utilde, Yũsuf ibn Ichaq Al-Kindi
    © Science Mathématiques:   Déchiffrement de messages cryptés
    - - Info : De source: l'ouvrage de cryptographie de [J. Gomez, 2 011, op. cit.].
    Il attribue les contributions de mathématiques de déchiffrement de al-Kindi au IXe siècle.
    À Istambul en 1987, on trouve une copie de son Manuscrit sur le déchiffrement des messages cryptographiques

    al-Kindi serait le pionnier du décodage des textes par "comptage des fréquences".
    Dans une langue familière, les fréquences relatives des lettress sont connues.
    Pour un nouveau texte, les fréquences de symboles sont une indication sur la valeur lettrée de chaque symbole.
    Le d'e'; le 's' et le 't' dominent en langue française.
    De nombreux travaux, et extensions de cette méthode, sont issus des contributions de al-Kindi.
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    - Vita : Scientifique et philosophe à Bagdad. Né entre 796 et 801, * en 873.
    850 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
    850 ST/GG/ Germanie ** * **
    © Science Géo-cartographie:   Cartes des fortins du Danube
    - - Info : Un géographe de Bavière publie des cartes des "castra" du Nord du Danube.
    Lecastrum est un camp fortifié, puis un fortin avec garnison romaine.
    La carte du Nord implique le peuples des Polanes, qui donna son nom à la Pologne .
    851 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
    851 ST/GG/ Moyen-Orient ** * **
    © Science Géo-cartographie:   'Geographia' de Ptolemaïos
    - - Info : La Géographie de Ptolemaïos est traduite en arabe à Bagdad (Irak).
    854 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
    854 ST/MA/ Inde Mahavira Scientifique Mahavira
    © Science Mathématiques:   'Ganita Sara Samgraha' (mathématiques)
    - - Info : Inde

    Mahavira est un mathématicien jaïna, culture longtemps 'équivalente' au bouddhisme.
    Cette culture est très ancienne, contribuant déjà en 'statistique' (combinatoire) au -IIIe siècle.
    Un ensemble de contributions vont suivre, reprises dans le Ganita Sara Samgraha de Mahavira.
    Cet ouvrage est en 9 chapitres, vers 850 à 854.
    Il reprend pratiquement la connaissance mathématique indienne de l'époque.

    L'auteur soi-même apporta un chapitre majeur:
    Les règles aujourd'hui classiques des combinaisons et des permutations
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    - Vita : Mathématicien indien, vers 850. Summa et analyse combinatoire.
    854 ST/MA/ Inde Mahavira Scientifique Mahavira
    © Science Mathématiques:   Analyse combinatoire, puis probabilités
    - - Info : Auteur d'une summa de mathématiques indiennes, Mahavira apporta soi-même apporta un chapitre majeur:

    Les règles aujourd'hui classiques des combinaisons et des permutations

    . Cet ensemble - généralisé - forme l'analyse combinatoire , ce que le public voit comme la 'statistique'.

    De telles contributions commencent il y a longtemps - quelques repères sont donnés ci-après.
    Contributions initiales en analyse combinatoire et probabilités
    [-300] Intérêt des Jaïna (culture et religion en Inde) pour la 'manipulation des nombres.
    Ils surprennent aussi par leur souci de pouvoir représenter (et interpréter) de très grands nombres.
    Il y a dans ces recherches une connotation religieuse, le Ciel, son infinité d'objets...
    [-250] Les mathématiciens Jaïna s'intéressent à des théories numériques.
    Leur souci de pouvoir représenter (et interpréter) de très grands nombres est relatif à la religion.
    Ainsi, elle traite des différents types de nombres infinis, des méthodes pour les engendrer, et de celles pour combinier un nombre infini d'objets.
    [-250] La culture jaïna s'interroge aussi sur les combinaisons possibles des 5 sens.
    -1700, -200 L'intérêt pour les permutations apparaît déjà dans la littérature védique (qui remonte à [-1800]).
    La recherche des combinaisons de syllabes qui permet de composer des poèmes et des prières.
    Cette préoccupation a sans doute été une source des travaux des Jaïna, vers - 250 à -200.
    850 Summa par Mahiva.
    Premières formulations des parmutations et combinaisons.
    [.1280.] Ramón Lull, docteur théologien, logicien et illuminé.
    Il visait à pouvoir 'prouver des vérités' (avec la difficulté de définir 'vérité').
    À cette fin, il propose un langage abstrait qui préfigure ceui de la logique formelle.
    Il exploite la combinatoire à des fins cosmologiques et mystiques.
    Il apprit l'arabe et l'hébreu.
    Il tenta de convertir les musulmans en Afrique du Nord, mais y fut presque sûrement lapidé (en 316).
    Né Catalan de Majorque (1232), mais en France on dit 'Raymond Lulle' comme s'il était Français.
    Pas pris au sérieux par les mathématiciens.
    1306 Durante Alighieri (dit en France 'Dante') mentionne (Divina Commedia) un jeu de hasard qui se joue à trois dés.
    Un premier joueur lance les dés tandis qu'un second doit deviner leur somme.
    Cela illustre que les préoccupations des mathématiciens étaient plus terre-à-terre que mystiques.
    Les jeux en étaient le terrain (italien) favori.
    [.1280.] Le poète latin appelé (en fr.) le 'pseudo-Ovide', énonce les 56 résultas possibles d'un jet de trois dés.
    Sa publication a pour titre De Vetula.
    Évidemment, la somme est confinée de 3 (1, 1, 1) à 18 (6, 6, 6), mais les 'résultats' sont les triplets possibles.
    1545 Gerolamo Cardano explique comment parier raisonnablement aux jeux de dés et de cartes.
    Sa publication latine est Liber de Ludo Aleae, en fr. se traduirait par le 'livre des jeux de hasard'.
    Il ne parut cependant qu'en 1663.
    Pour trouver son nom en France, il faut chercher 'Jérôme Cardan', pour raisons kokkorikotesques.

    Des contemporains italiens tels Pacioli et Tartaglio s'essayèrent au problème dit 'des partis'.
    C'est celui de la répartition des mises des joueurs lors de l'interruption d'une partie de dés.
    1654 Les jeux de hasard étaient une spécialité italienne.
    Ils furent 'officiellement' développés en France, surtout à la Cour.
    La Cour était un lieu démesuré d'oisiveté, d'intérêts et de vices.
    Le Louvre d'abord, lupanar où Mme de Bourbon, notamment, convoyait même des femmes en chariots.
    Plus tard, Versailles fut un lupanar et un vaste tripot - les putes du roi et autres adultères y organisant les parties (fines?).

    De grands noms de la mathématique passèrent alors de la 'combinatoire' à la théorie des probabilités.
    Blaise Pascal et Pierre de Fermat s'intéressèrent au problème 'des partis'.
    Fermat optait pour l'approche 'énumérative': énoncer toutes les situations possibles.
    Pascal entre par la modélisation.
    Il montra que les rapports donnant les mises étaient fournis par ceux des coefficients de son (fameux) Triangle de Pascal.
    1713 J. Bernouilli (Suisse) publie son Ars Cojectandi - on appréciera la terme 'conjecture'.
    C'est le premier traité dédié à la théorie formelle des probabilités.

    Au XVIIe s., des formalisations mathématiques sont dues au savant néérlandais Chr. Huygens.
    Mais celles de Bernouilli impliquent l'intervalle probabiliste [0, 1], où le '1' est bien sûr la certitude.
    1730 Une contribution déterminante est celle de Stirling (GBr) et de Moivre.
    Ils montrent les expressions limites (approchées) des factorielles, lorsque le paramètre variant croît.
    C'est ce qui fit passer de la combinatoire à l'analytique.
    Les développements mathématiques théoriques des probabilités se détachent des fréquences vers la modélisation.

    Pratiquement, de Moivre appliquait ses contributions aux rentes viagères et aux assurances-vie.
    C'est la naissance de la discipline de l'actuariat.
    1795 Gauss (Autriche) traite du problème déjà évoqué par Képler et Galilée sur les erreurs d'observations.
    Les observations multiples des corps célestes présentent une dispersion de résultats.
    La recherche de l'être mathématique donnant la meilleure estimation conduit à la méthode des moindres carrés.
    Ceci minimise le carré des distances entre les valeurs observées et l'estimateur ainsi construit.
    1801 Gauss (Aut) obtient la fonction-limite de densité de probabilité des d'erreurs' de n observations
    Lorsque 'n' augmente, les erreurs d'un processus stables se répartissent selon une courbe-limite.
    C'est la célèbre 'courbe de Gauss'.
    Sa forme généralisée est Y.e -Z2/2 .
    Où 'Y' et 'Z' incluent les paramètres de dispersion et de moyennne, d'e' est l'irrationnel d'Euler.

    Gauss généralisa les résultats de de Moivre.
    1805 Legendre (Fra.) formalise la méthode 'des moindres carrés'.
    Dans sa publication Nouvelles Méthodes pour la détermination des orbites des comètes..
    Cette méthode sera un des outils fondamentaux de la discipline ultérieure de l'Économétrie
    1809 Gauss publie sa Theorie Motus Corporum cœlestium, exploitant et expliquant les techniques de Gauss et Legendre.
    1811
    Laplace (Fra.) généralise à :
    Toute somme de n variables identiquement distribuées a pour limite la fonction de Gauss pour n croissant.
    Cette généralisation donnera le nom de Normale à la gaussienne.
    Ceci implique aussi que la moyenne arithmétique a la 'Normale' pour distribution-limite.
    Toutefois, Laplace fait référence à Legendre, qui est Français.
    1 814 Laplace (Fra.) est un pionnier de l'exploitation de la 'statistique' pour l'aide à la décision dans l'incertitude.
    XXe s. Des formulations (généralisations, multivariées etc.) 'contemporaines' sont dues notamment à Lundberg-Lévy.

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    - Vita : Mathématicien indien, vers 850. Summa et analyse combinatoire.
    864 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
    864 ST/AP/ Pologne Banû Mûsa * Frères Banû Mûsa
    © Science Ingéniérie:   'Mécaniques ingénieuses'
    - - Info : Le Livre des Mécaniques ingénieuses
    866 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
    866 ST/MA/ Proche-Orient Thabit Ibn Qurra Mathématicien Thabit Ibn Qurra
    © Science Mathématiques:   De 860 à 900, théorie des nombres et extensions.
    - - Info : Il anticipe les théorèmes généraux de la trigonométrie sphérique
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    - Vita : Savant, mathématicien, astronome et médecin arabe.
    Né en Anatolie en 836, * à Bagdad en 901.

    La Systémique en Gestion, de 'A à Z' (en 'pdf').       26 exposés à choisir,       par Chr. De Bruyn