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Chronologie des Personnages :   Peuple   de la Zone :   Afriques                 Retour au Choix des Personnages

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-3025 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
-3025 HI/GE/ Afrique_Nord Numides Peuple Numides
© Histoire Générale: Vers [.-3000.], la peuplade des Numides serait déjà installée en Afrique du Nord.
Surtout en actuelle Algérie, elle sera rencontrée (vers -200) par les Romains ('Numidie').
Leur territoire, bien que numide, deviendra très sec depuis le IIIe siècle.
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- Vita : Peuplade d'Afrique du Nord. Elle sera rencontrée par les Romains.
-1730 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
-1730 HT/PP/ Egypte ** Peuple **
© Thématique Peuplement:   Hyksos
- - Info : Début de la période des Hyksos.
Leur capitale est à Thèbes, en Égypte. XVe et XVIe dynasties, jusque vers -1680.

NDR: Les 'Hyksos' désignent un peuple nomade issu du nord et de l'est de la Jordanie.
Une thèse est qu'il impliquait la tribu des Hapirous dont certains font l'origine des Hébreux.
Ainsi, les récits de la bible citent souvent les Ibri.
On parle alors du pays de Edom et du royaume des Édomites .

Mais 'edom' signifiait 'roux' et 'boisé'. Toute cette région, en effet, était couverte de forêts giboyeuses.
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- Vita : Ensemble de peuplades nomades du Proche-Orient. Expéditions vers le Sud et l'Ouest.
-1190 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
-1190 HI/GE/ Egypte Peuples de la Mer Peuple Peuples de la Mer
© Histoire Générale: Nouvelles invasions des Peuples de la Mer.
Ils sont très mal connus mais issus de grandes migrations de l'époque.
Ils ravagent à nouveau l'Égypte.
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- Vita : Ensembles de ravageurs de tout l'Est de la Méditerranée.
-492 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
-492 SC/OE/ Afrique_Ouest Nok Peuple Nok
© Sculpture Œuvre:   Figurines de terre cuite
- - Info : Nigéria.
La culture de Nok laisse des figurines de terre cuite le plus anciennes découvertes au sud du Sahara.
Elles couvrent la période de -500 à -200.
Elles présentent des têtes disproportionnées en taille, mais finement sculptées.

Cette culture doit son nom à la vallée du Nok.
Elle présente aussi des vestiges de métallurgie du fer, telles des tuyères.
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- Vita : Ancienne culture nigérienne de la vallée du Nok.
57 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
57 HI/CV/ Afrique_Centrale Bantous Peuple Bantous
© Histoire Civilisation: Les Bantous sont des 'gens': leur nom est M'ba (la multitude - 'hommes') et n'tu.
Ils sont originaires de territoires relevant du Nigéria et du Cameroun.
Au -1er millénaire, ils pénètrent en Afrique équatoriale, repoussant les Pygmées, Bushmen etc.
Au +1er siècle, ils effectuent une migration vers le Sud à partir du Katanga.
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- Vita : Vaste peuple de l'Afrique, au sud de la ligne de Douala-Djouba (fleuve de Somalie).
836 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
836 HI/GE/ Afrique_Nord Sarrazins Peuple Sarrazins
© Histoire Générale: Marseille (Fra.) est ravagée par les Sarrazins. Arles (cité romaine) est dévastée et pillée.

C'est un peuple d'Arabie (Sarçyyin?), dont le nom latin désigna les musulmans depuis le Moyen Âge.

839 :
En 839 et 840, les Sarrazins vont ravager Tarente, et même faire des razzias sur Rome.
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- Vita : Nom donné aux envahisseurs et pillards musulmans
943 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
943 HI/GE/ Afrique_Centrale Bantous Peuple Bantous
© Histoire Générale: Formation, répartition des peuples bantous en Afrique, pendant le Xe siècle.

Les peuples bantous sont spécifiés par leur racine mba-ntu, donc simplement 'les gens'.
En effet, le préfixe ba signifie 'les hommes' (tandis que mu est 'un seul').
Ainsi, on dira (de ce peuple) un 'muluba', des 'baluba'.
De plus, la négation est postérieure (en ciluba surtout).
Ainsi N'di ne mudimu menge TE signifie 'J'ai du travail beaucoup (menge) PAS'.

Les Bantous sont originaires de l'Ouest africain, de l'actuel Nigéria et Cameroun.
Ils se sont répandus vers l'Afrique Centrale très progressivement depuis [.-1000.]

Au cours du Xe siècle se repèrent les Bamilékés, Fangs, Gandas, Kubas, Lubas, Téké et Zoulous.
Mais des 'tribus' en font partie, comme les Balouba, les Bakongo, les Lulua, Assalam-Pasu (au Congo belge) etc.
Ils ont progressivement 'défriché' (souvent en brûlant) la forêt équatoriale.
Ils se sont imposés aux populations locales, Bushmans, Hottentots, Pygmées, mais plutôt au Sud.
Ils sont de plus haute taille et, surtout, avaient une capacité métallurgique remarquable (fer, or, cuivre).
Mˆme l'orfèverie était 'ancestrale'. Ces talents seraient dûs à d'antiques 'rois-forgerons'.

Les Bantous repousseront les peuples jusqu'en Afrique du Sud, où les Zoulous seront dominants.
Les Hollandais, qui conquerront le pays, ne sont pas considérés comme en faisant partie. #> <= Ensemble de peuplades développées sur toute l'Afrique Centrale.
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- Vita : Ensemble de peuplades développées sur toute l'Afrique Centrale. #> <= Très vaste peuple d'Afrique, issue de l'Ouest.
943 IN/TL/ Afrique_Centrale Bantous Peuple Bantous
© Innovations Télécommunications:   Tam-Tam de brousse
- - Info : Les peuples bantous se sont répandus dans toute l'Afrique Centrale. entre - 1000 et -1000, donc avant JC.
ILs seront 'découverts' en premier par les Hollandais.
Les Bantous ne parlent pas le flamand mais, outre le 'lingala' etc., ils parlent tam-tam.
Les premiers européens seront sidérés de voir la puissance des réseaux de communications de l'Afrique Centrale.
Il semble - mais c'est un code secret - que les messages pouvaient être complexes.
Ces réseaux furent rapidement appelés 'tam-tam de brousse'.

Certes, plusieurs peuples et cultures communiquent depuis toujours par diverses formes de tambours.
Les explorateurs l'ont ainsi découvert en Amérique du Sud et, plus complexe, en Nouvelle-Guinée.

Ce qui 'confirme' déjà la future assertion de Jean Cocteau :

'- Un secret a toujours la forme d'une oreille -'.

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- Vita : Ensemble de peuplades développées sur toute l'Afrique Centrale.
944 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
944 HI/GE/ Afrique_Australe Bantous Peuple Bantous
© Histoire Générale: Afrique Australe

du Xe siècle s'établissent les groupes de Bantous venus du Nord.
Mais la présence des San ('Bochimans') puis d'un État bantou se résume comme suit.
Peuplement de l'Afrique australe
[-200 000.] Premiers vestiges de peuplement de l'Afrique australe remontent à l'"acheuléen".
Ils sont présents sur toute la côte méridionale de l'Afrique du Sud.
[.-40 000.] Des traces d'outillage datent du sangoen
Ce sont des pics bi-faces garnis d'éclats tranchants ou fendants.
[.-6 000.] Le mangosien est caractérisé par des grattoirs et des pierres percées.
[.-3000.] Au "néolithique" la vallée du Limpopo est enrichie de peintures rupestres attribuées aux "San"
[+200.] Des traces de céramique et de métallurgie remontent aux premiers siècles de notre ère.
500 Des traces d'exploitation minière sont présentes sur le plateau rhodésien (Nord Zimbabwe).

Les plus anciennes populations actuelles témoignant de cette époque, sont représentées par les Khoïsan.
L'appellation "Khoïsan" est une création des anthropologues pour désigner les Khoï-Khoïn (Hottentots) et les San (Bochimans).
Une célèbre Vénus hottentote, fait, de par sa croupe très rebondie, un succès de (a)musée à Paris.
Elle risque d'y perdre la fesse...
Ces populations parlent des langues dont le seul point commun est un son appelé "clic".
C'est un effet de la langue sur le palais, que de nos jours on obtient avec une 'souris'.

Selon une histoire de l'Afrique due notamment à Serge Jodra, dont des extraits sont sur le Net :

'- Les Bochimans.
Encore aujourd'hui chasseurs-cueilleurs et derniers utilisateurs en Afrique, avec les Pygmées, de l'arc.
Les Bochimans seraient les héritiers directs des populations néolithiques
qui ont laissé un peu partout dans cette région quantité de peintures et gravures rupestres.
Art qu'ils ont d'ailleurs perpétué jusqu'à la fin du XIXe siècle.
À cette époque leurs derniers artistes ont été assassinés par les Européens
(par exemple au nid d'aigle des Maluti),
ainsi d'ailleurs que la totalité des représentants de l'une de leurs quatre branches, les Kham.
Les trois groupes survivants (quelques dizaines de milliers de personnes sont:

  • Au nord, les Kung - les plus nombreux - et les Anen;
  • Au centre, les Naron, les Tenekwe, les Tserekwe ;
  • Les Marsawa à l'ouest, les Ganin et les Huniin. -' [op.cit.].
Xe s. Les peuples bantouphones viennent du nord et du nord-est et dominent également les Hottentots.
XIe s. Entre [.1025 et 1040.], le Zimbabwe a commencé à former un État important.
Le site même de Zimbabwe serait repéré depuis le IV e siècle.
[.1450.] L'État important suivant sera le Monomotapa

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- Vita : Ensemble de peuples centrafricains; communauté par leus spécificités de langue.
952 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
952 HI/VL/ Afrique_Ouest ** Peuple **
© Histoire Ville_Liste:   Tombouctou
repères historiques de la ville de Tombouctou
Xe s. Fondation de la cité de Tim - Nekba, soit 'Lieu de' en Berbère, et 'Petite Dune' (ou 'bouctou') en Arabe.
La fondation est attribuée aux Touareg au Xe siècle, sur la boucle haute du fleuve Niger.
Située à l'extrême sud du Sahara, elle est l'aboutissement et le point de départ.des pistes.
Les dromadaires 4x4 vont chercher le sel à 800 km plus au Nord, à Taoudenni.
De la sorte, ce sera un centre de commerce important entre le Soudan et le Maghreb.
Ce sera surtout la grande piste des esclaves enlevés au Niger et emmenés à Marrakech au Maroc.
XIIe s. Le site n'était certes qu'un ancien campement berbère, jusqu'au XIIe siècles.
D'autres versions donnent la fondation de la cité par les Touareg au Imaghcharen au XI ou XIIe siècle.
Une étymologie est proposée par Abderrahamne es-Saàdi au XVIIe siècle dans son "Tarikh es-Sudan" (Histoire du Soudan).
En ancien de tamasheq,Tim est un 'puits'.
Boukton est le nom de la femme, d'origine d'Essouk, qui le gardait.
Au XIXe siècle, l'explorateur allemand Heinrich Barth propose une origine songhaï.
Dans cette culture, 'Tombouctou' désignerait une 'dépression entre les dunes'. [Net].
1325 Début de la construction de la prestigieuse mosquée par l'empereur Mansa Moussa.
Au XIXe siècle, l'explorateur allemand Heinrich Barth propose une origine songhaï.
Dans cette culture, 'Tombouctou' désignerait une ' dépression entre les dunes'. [Net].

En fait, la ville est située au sommet de la boucle du fleuve Niger, où commence le Sahara.
Elle fut reliée au fleuve par des canaux qui cessèrent de fonctionner, la gestion étant déplorable.
Depuis, l'avancée des dunes se poursuit.
Les faibles précipitations annuelles se concentrent durant les quatre mois d'été au moment de la mousson
1328 Achèvement de la mosquée de Djingereiber.
1353 Visite de la ville par le célèbre voyageur et chroniqueur Ibn Battûta, venu de Tanger.
[.1440.] Début probable de la construction de la mosquée de Sankoré.
Celle-ci a quasi les dimensions de l'originale, la Kaaba.
Il s'agit ensuite d'une université islamique, attirant alors la formation de nombreux talibans.
Àson apogée, elle est estimée à 25 000 étudiants.
L'ensemble de la ville, en ce temps, devait approcher 100 000.
Des docteurs vinrent d'oasis sahariennes et de bourgades ouest - africaines (Djenné et Oualata).
Ils s'y installèrent avec leurs propres bibliothèques.
Le commerce transsaharien en esclaves, or, verroteries, épices, sel, soie, céréales, enrichit la cité.
Dès lors, les doctes importent des livres manuscrits de l'Afrique du Nord et de l'Egypte.
Les collections de manuscrits feront la renommée de Tombouctou.
1458 L'empereur songhaï Sonni Ali Ber, s'empare de la ville.
XVIe s. Tombouctou connaît un essor avec la famille Aqît, celle d'Ahmed Baba.
Les Sanhadja s'installèrent au Nord de la ville.
Ce site prendra le nom de Sankoré, une université et un centre d'études islamiques très renommés.
NdR: Au sujet de cette évolution, on lit sur le [Net le développement suivant:

'- Le voyageur marocain Léon l'Africain (al-.Hassan ben Muhammad al Wazzan al­ Zayyati)
qui visita la ville au début du XVl ème siècle remarqua à propos des nombreux 'juges, doctes et imams'.
Il nota: '- Beaucoup de livres manuscrits provenant de la Barbarie sont vendus.
Cette vente s'avère plus bénéfique que d'autres biens-' .
Les livres n'étaient pas qu'importés à Tombouctou, ils y étaient également copiés.
C'est cette tradition de copie qui permit aux érudits de Tombouctou de fournir leurs bibliothèques.
Au XVe siècle, les érudits de la ville rédigeaient déjà leurs propres livres à usage didactique
aussi bien que d'autres destinés à satisfaire les exigences intellectuelles en matière de droit,
d'études coraniques, de traditions du Prophète, de théologie et de langue arabe.
'- Ces livres étaient aussi destinés a satisfaire une demande plus populaire de littérature pieuse
et de poésie rendant hommage au Prophète Muhammad (PS).
Au XVl ème siècle, nous assistons à I'émergence des chroniques locales et des dictionnaires biographiques.
Sous l'empire Songhay (1468­ 1591) les doctes musulmans de la ville,
dont beaucoup vivaient dans le quartier entourant Ia grande mosquée Sankoré étaient fortement soutenus.
Parmi eux, certains recevaient des souverains des cadeaux en espèces ou en nature.
La rénovation de la mosquée était assurée par l'État.
Il est dit d'Askia Daoud (qui régna de 1 548 à 1 583) qu'il avait établi des bibliothèques publiques dans son royaume.
Mais les bibliothèques personnelles des doctes étaient évidemment très grandes. -' [op. cit.].
1591 Le sultan Ahmed al-Mansour s'empare de Tombouctou, lors de la chute de l'empire songhaï
À la suite du soulèvement, les plus illustres savants de la ville, dont Ahmed Baba, sont exilés à Marrakech.
1603 Le sultan Ahmed al-Mansour s'empare de Tombouctou, lors de la chute de l'empire songhaï
À la suite du soulèvement, les plus illustres savants de la ville, dont Ahmed Baba, sont exilés à Marrakech.
Les Saadiens de Marrakech forment un peuple arabe descendant du Prophète.
La ville restera interdite aux chrétiens.
1 630 Description de Tombouctou dans le "Tarikh es-Sudan" par Abderrahamne es-Saàdi.
1 660 à 1760 Reprise de la domination par le Maroc.
1760 Reprise de la ville par les Touareg, qui en chassent les Marocains.
1825 L'Empire peul du Macina conquiert la ville.
Les Peuls forment une vaste peuplade du Sud-marocain, important vecteur de conquêtes islamiques.
1 826 Tombouctou a toujours été un grand centre de commerce des esclaves vers les pays musulmans.
En 1 826, le major britannique Alexander Gordon Laing visite la ville, toujours interdite au chrétiens.
. Pris pour un marchand d'esclaves concurrent, il est assassiné.
1827 La Société de Géographie offre un prix de 10 000 francs au premier européen atteignant Tombouctou.
Le major Laing y avait été assassiné l'année précédente.
Cette ville, alors au Mali, était restée interdite aux chrétiens.
L'explorateur René Caillié relève le défi et entre dans la cité en 1828, mais déguisé en lettré musulman.
Il revint en Europe en 1830 en traversant le Sahara.
Il consiga son fabuleux voyage dans un récit renommé qui apprit beaucoup sur l'Afrique de l'Ouest.
1844 La ville de Tombouctou reprend quelque liberté à la mort de l'intolérant Sékou Amadou.
1 853 L'explorateur et chroniqueur allemand Heinrich Barth arrive à passer six mois à Tombouctou.
On en retient des connaissances 'directes' sur les langues et la culture de ces régions. /td>
1892-1894 Une expédition française conduite par Bonnier est entrée à Tombouctou.
Elle est massacrée par les Touareg Ouelleminden et Igdalen.
La ville est reprise par une puissante colonne colonisatrice française.
1 914 Ce n'est qu'en 1 914 que se termine la pacification (colonisatrice) du Nord du Mali.
1988 La ville de Tombouctou est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.
Cette promotion engendrera des aides à partir de 1996.
1996 De violentes rébellions se terminent par la 'flamme de la Paix'.
Des milliers d'armes sont brûlées par les Touareg.
Cette promotion engendrera des aides à partir de 1996.
Avec l'aide de l'UNESCO, des travaux de stabilisation des dunes ont été entrepris.
Les canaux étant abandonnés, la ville est desservie par le port de Kabara, à 12 km plus à l'est.
2 000 à 2 012 Àson apogée, au XVe siècle, l'ensemble de la ville devait approcher 100 000.
La Mosquée et son université y comptaient pour environ 25 000 étudiants.
Depuis l'an 2 000, la ville n'atteint plus 40 000 habitants.
L'absence de gestion, les conflits, et maints facteurs politiques et culturels conduisent à l'abandon.
Les canaux hors service depuis longtemps demandent l'appel du fleuve Niger, lui aussi en difficulté.
Le mouvement de l'Unesco visant à contrer l'ensablement n'aura guère de réponse.
L'assèchement climatique, les possibilités nulles sans irrigation feront le reste.

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- Vita : Peuple berbère. Fondation de nombreux sites caravaniers (pas sur internet).
1004 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1004 AR/GC/ Afrique_Nord Mozaabites Peuple Mozaabites
© Architecture Ar_Génie_civil:   Digue de Ghardaïa (Sahara) (vers l'an 1 000)
- - Info : Fondé par la migration errante du peuple des M'zabites au XIe siècle, l'oasis de Ghardaïa est en contre-bas d'une vaste cuvette (2 ou 3 km²) qui se remlit une fois par an par une pluie 'diluvienne'.
Un barrage de 200 m sur 3 à 4 m de haut, en entrelacs de branches de palmier et terre durcie en barre l'écoulement.
Des galeries parallèles, dont l'entrée est protégée par une grosse dalle 'réglable' traversent le barrage et livrent de l'eau vers les ruelles et la palmeraie.
Les habitations (très maigres ruelles) reçoivent de l'eau de la ruelle en orientant leur propre dalle selon le nombre d'habitants.
Qui dit mieux en matière de gestion de copropriété?

La gestion des palmeraies (plus 100 000 palmiers) a été quasi abandonnée lorsque l'Algérie a imposé le collectivisme marxiste.
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- Vita : Peuplade musulmane kharijite ayant fui les persécutions chiîtes au Xe siècle.
Installé au Mzaab, Sahara algérien.
1028 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1028 HI/CV/ Afrique_Australe San Peuple San
© Histoire Civilisation: Présence des San ('Bochimans') puis d'un État bantou.
Boshimans
[.-200 000.] Premiers vestiges de peuplement de l'Afrique australe remontent à l'"acheuléen".
Ils sont présents sur toute la côte méridionale de l'Afrique du Sud.
[.-40 000.] Des traces d'outillage datent du "Sangoen"
Ce sont des pics bi-faces garnis d'éclats tranchants ou fendants.
[.-6 000.] Le "mangosien" est caractérisé par des grattoirs et des pierres percées.
[.-3000.] Au "néolithique" la vallée du Limpopo est enrichie de peintures rupestres attribuées aux "San"
[.+200.] Des traces de céramique et de métallurgie remontent aux premiers siècles de notre ère.
[500] Des traces d'exploitation minière sont présentes sur le plateau rhodésien (Nord Zimbabwe). Les plus anciennes populations actuelles témoignant de cette époque, sont représentées par les Khoïsan.

L'appellation "Khoïsan" est une création des anthropologues pour désigner les Khoï-Khoïn (Hottentots) et les San (Bochimans).
Une célèbre Vénus hottentote, fait, de par sa croupe très rebondie, un succès de musée à Paris.
Elle dispose de beaucoup de fessilités?
Ces pops parlent des langues dont le seul point commun est un son appelé "clic".
C'est un effet de la langue sur le palais, que de nos jours on obtient avec une 'souris'.

600 Selon une histoire de l'Afrique due notamment à Serge Jodra, dont des extraits sont sur le Net :

'- Les Bochimans.
Encore aujourd'hui chasseurs-cueilleurs et derniers utilisateurs en Afrique, avec les Pygmées, de l'arc,
les Bochimans seraient les héritiers directs des populations néolithiques
qui ont laissé un peu partout dans cette région quantité de peintures et gravures rupestres.
Art qu'ils ont d'ailleurs perpétué jusqu'à la fin du XIXe siècle.
À cette époque leurs derniers artistes ont été assassinés par les Européens
(par exemple au nid d'aigle des Maluti),
ainsi d'ailleurs que la totalité des représentants de l'une de leurs quatre branches, les Kham.
Les trois groupes survivants (quelques dizaines de milliers de personnes sont:
  • Au nord, les Kung - les plus nombreux - et les Anen;
  • Au centre, les Naron, les Tenekwe, les Tserekwe
  • Les Marsawa à l'ouest,
  • les Ganin et les Huniin. -' [op.cit.].
Xe s. Les peuples bantouphones viennent du nord et du nord-est et dominent également les Hottentots.
XIe siècle Entre [.1025 et 1040.], le Zimbabwe a commencé à former un État repérable.
[1450] L'État important du Monomotapa

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- Vita : Peuple très ancestral de l'Afrique australe
1178 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1178 HI/CV/ Afrique_Australe Mashona Peuple Mashona
© Histoire Civilisation:
Mashona :
Entre le XIe et le XIIIe siècle, le vaste groupe des Mashona serait arrivé du Nord.
Il s'établit dans la région située entre le fleuve Zambèze et le Limpopo.
C'est le point de référence du présent relevé, la date de '1178' étant arbitraire dans ces vastes mouvements

Quelques peuples d'Afrique Australe, formés ou repérables depuis le XIe siècle.


Les plus anciens peuples repérés sont les Khoï-Khoïn, et les San.
Ils sont respectivement appelés "Hottentots" et les "Bochimans" en Occident.
Certains y voient les "Bushmen", soit 'hommes des buissons' par homophonie.
Le groupe San

Le groupe San aurait compris plusieurs peuples.
Il en restereait quelques dizaines de milliers de personnes :

  • Les Maluti et les Kham auraient pratiquement disparu.
  • Les Kung. C'est le peuple le plus nombreux, situé le plus au nord;
  • Les Amen. C'est le peuple du centre;
  • Les Naron, les Tenekwe, les Tserekwe et les Marsawa, situés à l'ouest;
  • Les Ganin et les Huniin.

Le groupe Khoï-Khoïn (Hottentots)

Les Hottentots sont sans doute postérieurs aux 'San' en Afrique Australe.
Leur origine, peut-être métissée, n'est pas élucidée.
  • Les Gona, assimilés par les Xhosa et les Goni au XVIIIe siècle.
  • Les Korana. C'est un peuple quasi absorbé vers 1855 dans leur guerres contre les Sotho.
  • Les Nama. Ils s'étaient situés en Namibie.
    Ils furent largement exterminés par leurs guerres contre les Hottentots
    Ceux-ci fuyaient Le Cap devant les Européens, de même que les Herero.
    Ils furent ensuite massacrés par les occupants allemands de la Namibie.

Peuples d'origine bantoue et la Namibie

On situe la progression vers le sud de peuples de type bantou vers le Xe siècle.
Ceux de source des savanes congolaises et s'établissent au nord du Zambèze.
Ceux originaires d'Afrique orientale sont arrivés par la région des Grands Lacs

  • Les Herero
    Les Herero sont des pasteurs qui ont progressé vers l'Ouest en refoulant Hottentots.
    Ils 'installent en Namibie, où ils subirent un génocide clairement programmé par le protectorat allemand.
    Sous le général Lothar von Trotha, ils furent massacrés de la fin du XIXe siècle jusqu'en 1904.
  • Les Nama
    Les Nama eurent en Namibie un sort analogue à celui des Herero.
  • Les Ovambo
    Les Ovambo ont également combattut l'établissement du protectorat allemand à la fin du XIXe siècle.
    Au XXe siècle, ils ont participé au mouvement de libération Swapo.
  • Les Damara
    Les Damara, aujourd'hui installés en Namibie, seraient issus d'Afrique de l'Ouest.
    Ce sont des nomades, mais connus pour leur artisanat.
    Au XVIIe siècle, les Damara étaient soumis à la domination des Herero, quasi un 'servage'.
    Ils furent longtemps les réalisateurs d'outils, poteries et bijoux des Hottentots et Herero.
    Les Shona

    Les peuples relevant du Shona forment le vaste groupe des Mashona
    Entre le Xe et le XIIIe siècle, ils seraient arrivés du Nord dans la région située entre le Zambèze et le Limpopo.
    Ils sont formés principalement des peuplades suivantes:
    • Les Karanga.
      Peuple important, installé sans doute au XIe siècle au Zimbabwe.
      Des remparts (de pisé) de cette époque leur sont attribués.
      Le Zimbawe, on le sait, redevint et resta un État établi.
    • Les Kalanga.
    • Les Zezuru.
    • Les Manyika.
    • Les Ndau.
    • Les Kerekore.
    • Les Tonga.
    • Les Roswi. Ils formèrent le royaume du Butua au cours du XIVe siècle.
    Cette zone africaine connut, depuis 1450, l'État le plus organisé, le Monomotapa.

    Les Bantous
    Installés en Afrique Australe (Nguni, et Sotho)

    Les Nguni
    Les Nguni sont parvenus au Sud du Zambèze vers le XVe ou le XVIe siècle.
    Ils auraient suivi la côte orientale, proche des comptoirs arabes de l'esclavage.
    Ils formeront des groupes prépondérants, dont les Zulu et les Swazi.

    Les Zulu
    Les Zulu sont issus à l'origine dissidents' des Nguni du Natal, partis au nord à la suite de conflits.

    1807 :
    En 1807, dans le cadre de la 'conquête' par les 'Boers' hollandais, ils firent un État militaire.
    Rigoureux et conquérant, il dégagera les autres et tiendra plus de 100 ans.

    Les Ndebele
    Les Ndebele forment une dissidence de la peuplade des Zoulous.
    En 1 821, Les Ndebele (les Matabele ) sont allés du Natal vers le Nord-Ouest, à la suite de conflits.

    Les Swazi
    Les Swazi se manifestent au XVIIIe siècle.
    Ils sont issus d'un conflit entre deux chefs de clan N'guni: Sobhuzaet contre Sobhuza.
    Ils ont migré au Nord, au pied des montagnes Mdzimba, y soumettant les populations locales.
    Au début du XIXe siècle, comme d'autres, les Swazi ont formé un royaume militarisé et rigoureux.

    Au XXIe siècle, le Swaziland est resté un État souverain, enclavé en Afrique Australe.

    Autres peuples relevant du groupe de Nguni
    :
    • Les Pondo;
    • Les Tembu (les plus méridionaux);
    • Les Xosa.

    Les peuples Sotho

    • Les Southo se sont installés dans les régions australes intérieures vers le XVIe siècle.
      Au début du XIXe siècle (les conflits avec les 'Boers'), ils ont également constitué un État militaire.
      Ils sont situés dans les montagnes du Drakensberg.
    • Les Venda, installés au Nord-Est;
    • Les Pedi, à l'Est;
    • Les Tswana, probablement la plus ancienne population bantoue d'Afrique australe.
      Ils se situent à l'Ouest, dans le pays appelé aujourd'hui Botswana.
    Un nombre de péripéties militaires, politiques, sociétales et tragiques secoueront la grande carte d'Afrique Australe.
    En 1 990 sont établis, dans cet immense région, 10 Banthoustans, quasi-indépendants.
    Ils rassemblent (1 990) environ 75% de la population ('Noire'), et 10% du territoire.
    La plupart ont des nom, et des dominances ethniques, qui rappellent la variété de peuplades qui y furent actrices.

    Selon un exposé (en partie exploité ici) du Net, par S. Jodra, un million de Bantous du Sud (Nguni et Sotho)
    auraient été massacrés de 1 806 à 1828.
    La colonisation européenne, le conflit Boer-RU en étant le responsable attitré.

    Ce génocide est considérable, d'abord dans un absolu évident, mais aussi par rapport à la population.
    Celle-ci était non recensée, dispersée et mouvante sur de très vastes étendues.
    Il y a aussi des guerres meurtrières entre autochtones.
    Les 'Atlas historiques' (Stock, G. Duby etc) renseignent trop peu - et certes moins que Jorda - sur ces phases.

    Le drame est vaste et certain, mais les 'chiffres' sont difficiles à comparer.
    Peu de documents des s'étendent lucidement sur les génocides - leurs victimes, souvent, ne parlent plus.

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- Vita : Ensemble de peuplades d'origine bantoue.
Migrantes et installées en Afrique australe entre le XIe et le XIIIe siècle
1493 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1493 HT/PP/ Afrique_Centrale Moïse Levy Peuple Moïse Levy
© Thématique Peuplement:   Localisation des trois communautés historiques des Juifs du Congo
- - Info : Une rédaction de [ http://www.projetaladin.org/]

'- Les premiers Juifs du Congo arrivent vers 1904-1906, en provenance d'Afrique du Sud. Ils s'établissent à Élisabethville (de nos jours Lubumbashi), la capitale du Katanga, riche province minière du Congo.
Ce sont des Ashkénazes originaires de Pologne, de Lituanie, de Roumanie ou de Russie. L'un d'eux, Benjamin Granat, arrivé jusque-là dans un chariot à bœufs se lance dans l'élevage de bétail et finit par fonder une boucherie.
Un autre Juif lance la première imprimerie du Katanga et édite son propre journal, L'Étoile du Congo.
La Congrégation israélite du Katanga est fondée en 1909, ses membres acquièrent alors un petit local de 50 m² qu'ils transforment en oratoire.

Le premier Juif de Rhodes à s'installer au Katanga est Salomon Benatar. Parti clandestinement à 12 où 14 ans sur un bateau en partance pour l'Égypte, où il vit un temps de petit commerce, il s'embarque ensuite, toujours clandestinement pour le Mozambique attiré par les richesses du continent africain.
Arrivé au port de Beira, il y monte le premier magasin pour Européens.
Plus tard, il s'installe en Rhodésie. De là, il rejoint à pied en 1904, à la tête d'une petite troupe armée, le Katanga où Élisabethville vient d'être fondée. Il y installe un magasin, et fait venir des membres de la communauté de Rhodes.

Émigration des Juifs de Rhodes
Dans les années 1 920, la construction d'un réseau ferré au Katanga permet de désenclaver la région. C'est à cette époque que des Juifs de Rhodes, alors colonie italienne, s'installent au Congo en raison de difficultés économiques sur leur île natale. À mesure que le réseau ferré s'étend, ils installent des comptoirs le long de son parcours.
Les Congolais leur vendent des produits agricoles : huile de palme, coton, maïs, manioc, arachide, et les Juifs leur fournissent des produits manufacturés, casseroles, allumettes, savons etc.

Après avoir acquis de cette manière un capital, certains Juifs retournent à Élisabethville, où ils fondent des magasins et des industries (usines textiles, minoteries) Ils jouent ainsi un rôle important dans le développement économique de la région.

La crise économique de 1929 touche durement le Congo belge et pousse les Juifs ashkénazes de la colonie à émigrer en Afrique du Sud, en Rhodésie du Sud et Rhodésie du Nord (actuels Zimbabwe et Zambie).
Dès lors, la communauté juive du Congo est majoritairement composée de Sépharades.

À Lubumbashi, les membres de la communauté acquièrent un terrain où ils édifient une synagogue au centre de la ville.
Ils font venir un rabbin de Rhodes, Moïse Levy. Celui-ci sert pendant 53 ans la communauté juive, devenant en 1953 le grand rabbin du Congo.

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- Vita : Grand rabbin du Congo, durant 53 ans
1564 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1564 HI/GE/ Afrique_Nord Ottomans Peuple Ottomans
© Histoire Générale: Algérie. Organisation de l'empire ottoman au Maghreb.

Les Turcs ottomans gouvernent (de loin) l'Algérie via un Dey situé à al Djazã'ir - Alger en Francçais.
Ce nom signifie Les îlots, les 4 rochers reliés ensuite à la ville par un môle.
Le pays est partagé en trois provinces, chacune dirigée par un Bey, mais assez autonomes.
Les pouvois locaux sont exercés par des Caïds.

L'Algérie doit principalement sa prospérité aux corsaires, à la piraterie et aux razzias sur l'Europe.
Alger est le principal, mais c'est le sport de toute la côte depuis la Turquie.
Les rafles de cargaisons et d'otages sur les côtes chrétiennes amènent d'énormes rançons ou leur revente comme esclaves.
Les galères corsaires turques sont puissantes grâce aux dizaines de milliers d'esclaves.
Les mercenaires - enrôlés de force - sont leur bras de fer.

Les flottes espagnoles sont plutôt lancées sur leurs colonies.
Les italiennes sont conflictuelles et commerciales.
Les françaises sont faibles et, de plus, le roi de France est 'diplomatiquement' du côté turc.
Cette prospérité (pas celle des jeunes femmes enlevées) se tarit au XVIIIe siècle, à cause des nouvelles routes maritimes.
Il en résulta des mouvements de révolte, des violences tribales en 1804.

Les Britanniques et Hollandais décident d'intervenir pour de bon.

1816 :
Leur flotte bombarde Alger, ravage le port, coule tout.
Elle et délivre des milliers d'esclaves et otages chrétien(nes).
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- Vita : Peuple formant l'empire turc, dont le Sultan est à Istambul.
1695 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1695 HI/GE/ Afrique_Ouest Ashanti Peuple Ashanti
© Histoire Générale: Ghana. Formation du royaume des Ashanti.

Un royaume bien établi et centralisé est fondé par le peuple 'akan'.
Les Akans sont originaires de l'actuel Ghana.
De capitale Kumasi, ce royaume durera jusqu'au XXe siècle.

NdR: Les Ashanti furent en guerre contre les Britanniques à la fin du XIXe siècle, qui prirent Kumasi en 1896.
La GBr domina le pays, forma la Gold Coast qui devint l'officiel Ghana indépendant en 1957.

Un très ancien royaume du Ghana avait été rasé en 1079 par la conquête musulmane des Almoravides.
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- Vita : Peuple et culture du Ghana. XVIIe siècle.
1725 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1725 HI/GE/ Afrique_Ouest Peuls Peuple Peuls
© Histoire Générale: Royaume Peul (ou 'Foulani') islamique au Fouta-Djalon.

NdR: Les Peuls forment un vaste peuple quasi-nomade sur les territoires du Sénégal, Mauritanie, Tchad et Cameroun.

1725 :
Vers 1725, Ils fondent, par conquête, un d'empire' théocratique au Fouta-Djalon, qui est un massif de la Guinée.
Ils sont iIslamisés très tôt, mobiles et armés.
Les Peuls sont dès lors un grand vecteur de l'islamisation musclée de cette partie de l'Afrique.
Ils fonderont aussi l'empire dit du Macina et le royaume du 'Sokoto'.
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- Vita : Peuple important de l'Ouest africain. Conquérants islamiques.
1828 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1828 HI/CV/ Afrique_Australe Khoï-Khoïn Peuple Khoï-Khoïn
© Histoire Civilisation: La Charte hottentote.

NdR: Le vrai nom des Hottentots est "Khoï-Khoïn".
1 814 La Grande Bretagne succéda officiellement aux Pays-Bas dans l'administration de l'Afrique Australe.
1 820 Début d'une forte immigration britannique
1828 La GBr promulgue un décret appelé la Charte hottentote, du nom de ce grand peuple.
Celui-ci abolit toute discrimination entre Blancs et 'Non-Blancs'.
1833 Elle sera suivie de celle de l'abolition de l'esclavage.

NdR: '- Ta tante attend tantôt tant d'attentats hottentots tentants? -'
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- Vita : Nom d'un peuple d'Afrique australe. Appelé "Hottentots".
1842 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1842 HI/GE/ Afrique_Australe Boers Peuple Boers
© Histoire Générale: État libre d'Orange

Les Boers ('Paysans') fondent l'État libre d'Orange en Afrique du Sud.
Du nom des souverains hollandais

Ils fondent aussi le 'Transvaal', mais cela déclenchera la 'guerre des Boers').
Contre le Royaume-Uni, en 1 899 à 1 902, dont les colonies entourent ces deux États.

Les 'Boers' sont des immigrés musclés et bien armés, très solidaires - mais pas avec les autochtones.
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- Vita : Descendants des colons hollandais en Afrique Australe. Par extension, autres immigrés occidentaux.
1850 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1850 HI/GE/ Afrique_Nord Kabyles Peuple Kabyles
© Histoire Générale: Algérie. 1850 à 1 870 :
Des insurrections dans les Aurès et en Kabylie sont réprimées dans le sang.
La famine ravage l'Algérie entre 1866 et 1868. [Net].
Les Aurès sont le massif de l'Est, contre la Tunisie.
La Kabylie est la vaste chaîne montagneuse (2400 m) du Centre côtier.
Le peuple kabyle est berbère autochtone, et peu arabisé.
Son nom vient d'ailleurs de qaliba, 'tribu' au singulier.
En kabyle, cela donne qabā'ilī'., donc 'Les Tribus'.

Les Kabyles se sont toujours opposés à la pénétration française.
La Grande Kabylie ne fut quasi pacifiée qu'en 1 857.
Et déjà révoltée en 1862.

1 870 :
Le Décret Crémieux octroyait la nationalité française aux Juifs d'Algérie.
Le vrai nom de Crémieux était Isaac Moïse, mais ce nom l'aurait bloqué en politique.

NdR: Cette 'faveur' reste fondée sur l'assertion que la nationalité française est donc supérieure à l'Algérienne.
Cette vision de Société semble évidente en France.
Elle n'est cependant pas nécessairement celle de tout le monde.
Quoi qu'il en soit, le décret engendra des émeutes en Algérie en 1 871.
C'est aussi le peuple qui sera déjà violent contre la France dès 1 954.
Détail piquant: le "sourire kabyle".
Fendu par le long couteau de montagne, il va d'une oreille à l'autre.

2 001:
> Les Kabyles se sont révoltés contre le pouvoir algérien.
Ce peuple n'est - les événements le montrent - pas enclin à accepter le pouvoir islamiste.
Par ailleurs, Une thèse est celle de la source des Lusitaniens - les Portugais.
Elle la place en Kabylie, bien avant l'ère chrétienne.

Ceci dit, dans les dures collines des Aurès, on fait (chaque heure!) les meilleures baguettes de pain du monde.
Ne disposant que de farine de sarrazin, de levain, et de four à bois, et de passion, ils n'ont pas les moyens (ni l'envie) nécessaires pour en faire du pas bon...
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- Vita : Peuple berbère de Numidie. Peut-être à l'origine des 'Lusitaniens'.
1867 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1867 HI/GE/ Afrique_Nord ** Peuple **
© Histoire Générale: Algérie. La famine ravage l'Algérie entre 1866 et 1868.
Le mépris de société vis-à-vis de la classe agricole et d'élevage commence ses ravages.
1952 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1952 HI/CV/ Afrique_Est Mau-Mau Peuple Mau-Mau
© Histoire Civilisation: Kenya.

Bien que sous protectorat britannique depuis 1904, le Kenya en est 'colonie' depuis 1 920.
Le nom en vient du 'Mont Kenya', repéré en 1849, et les aborigènes sont 'Kikouyous'.

Les néo-destouriens (, c'est 'constitution') sont arrêtés le 18 janvier.

1 952 :
En <1 952 eut lieu une dure révolte d'une société secrète kikouyou, les 'Mau-Mau'.
Dénonçant les inégalités sociales, et visant les anciens pouvoirs des tribus,
le mouvement fut violent et sauvage, avec atrocités, contre les minorités blanches.
Dans le fermes, les colons, les femmes et enfants subirent les pires crueautés.
La répression mit plusieurs années à mater la rébellion - mais l'indépendance approchait.

2 012 :
En avril 2 012, on apprend que le gouvernement britannique s'est livré à un 'négationnisme' évident.
Il a détruit systématiquement tous les documents faisant état des mauvais traitements subis dans les colonies.
L'ouvrage du professeur Caroline Elkins de Harvard est fondé sur 10 ans de recherches documentaires et au Kenya.
Le titre est Britain's Gulag : The brutal End of Empire in Kenya.
Le rapport est absolument effroyable: les immenses camps d'extermination, par maladies et mauvais traitements.
Travail forcé, tortures, mutilations,... selon Sandbrock :

'- pire que les tortures commises en Algérie française -'.

Les corps, les 'restes' de ces dizaines milliers (ou plus?) de victimes ne sont pas signalés comme 'découverts'.
Mais les témoignages et nombreux autres éléments ne peuvent être rejetés de bonne foi.
Les atrocités commises par des autochtones M-Mau et Zoulous) sont, elles aussi, indescriptibles.
Un film (pas un 'document' admis), montre le supplice Mau-Mauu (humain...) du 'cochon'.
Prisonnier dans un enduit d'argile, la victime est embrochée vive et cuite à très petit feu dans sa gangue. L'épouvante absolue.
Le film semble n'être passé qu'une seule fois.

D'un côté ou l'autre, comment peut-on faire subir de telles épouvantes..
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- Vita : Société secrète très violente du peuple Kikouyou (Kenya). Durement réprimée.

Retour au choix des noms des Personnages : P20 : Peuple