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Chronologie des Mouvements de Société                     Revenir aux Choix de Mouvement

Le mouvement choisi est :     Torture

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1166 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1166 MO/SO/ Bretagne ** * **
© Mouvements Société:   TORTURE
- - Info : La Torture : Protection des Pouvoirs par la terreur

La torture est un jeu de Société qui fait partie des délectations engendrées par les tares et la méchanceté des hommes.
L'argument, ici, est que, en plus du pur sadisme, la torture et les supplices sont une protection, préventive ou curative, du Pouvoir.
Historiquement, dans la culture gréco-latine, elle se développe depuis l'inquisition, établie sous l'empereur Auguste (-28).
  • Auparavant, la justice occidentale s'exerçait selon la procédure grecque, confrontant un plaignant, un défendeur, des témoins ('cojureurs') et des faits et preuves.
    Il fallait être sérieux: le plaignant débouté en était pour les frais et redevable au défendeur.
    On rappelle que le droit des gens ne s'applique pas aux esclaves, qui sont des choses.
  • L'empereur romain Auguste, en raison des durs conflits des factions qui l'ont in fine conduit au pouvoir, introduit l'information préalable.
    Des sbires recherchent donc tout fait qui pourrait porter atteinte au pouvoir impérial.
    Les prévenus étient soumis à la "Question" (c'est de là que cela vient) leur faisant avouer sous la torture.
    D'où l'éradication de complots, même de mauvaises pensées etc.
    Cette approche distingue donc la torture "d'inquisition"; de celle de "l'expiation", laquelle est le supplice 'légal' appliqué de par la faute, le crime.
    Il va de soi que, vu les horreurs subies par l'expiation, le crime en était découragé - ce qui est un but de l'opération.
1167 :
En 1167, déjà, un concile cathare se tient à Saint-Félix-de-Caraman, en Haute-Garonne.
Les Cathares portent alors atteinte à deux Pouvoirs : le roi de France (de par leurs visées d'autonomie) et l'Église.
D'origine des Bogomiles chrétiens de Lombardie, ce sont les 'Purs' (katharios en grec), les 'Parfaits'.

1176 :
En 1276 se tient le Colloque de Lombers , rencontre des évêques avec des Cathares. Ils sont alors reconnus comme 'hérétiques'.
Mais c'est la répression par le roi de France, endetté, qui les exterminera.

1206 :
Le roi de France lance contre les Cathares la violente croisade conduite par Simon de Montfort.
Il crée aussi l'Inquisition pour traquer les Cathares répandus dans le pays.
Elle a pour mission de leur faire avouer sous la torture l'emplacement d'un 'trésor'.
On dit aussi qu'ils étaient détenteurs du Saint Graal (contenant du sang du Christ).

Ces circonstances sont typiques de la collusion entre le Pouvoir civil - la suzeraineté - et religieux contre ceux qui pourraient porter atteinte à l'un ou à l'autre.

La Question

La 'Question' est l'exécutif d'une inquisition. Recherche d'information, obtention d'un aveu.
Sous ce terme anodin (et qui ne connaît pas le questeur ), cette quête de l'aveu devient un sport cruel organisé.
Mais il y eut depuis toujours, et en mille lieux, cultures et circonstances, des pratiques honteuses de ces épouvantes.

Critères de validité et de qualité de la torture

Une peine, pour être un supplice reconnu (sinon 'agréé'), doit répondre à cinq critères principaux :
  • Souffrances
    Elle doit produire une grande quantité de souffrance, différente selon le supplice.
    De la décapitation, degré-zéro du supplice (donc réservée aux nobles), jusqu'à déchirement et l'écartèlement etc. qui les portent presque à l'infinie intensité.
    Le degré de souffrance s'apprécie surtout par les hurlements, que le public doit entendre (sinon il est déçu).
    Les hurlements de femmes étaient le plus émouvants, surtout devant les enfants.
    Le nombre d'heures (parfois des jours) de souffrances était aussi une mesure calibrée.
  • Calibrage
    -La production de la souffrance est réglée, il y a un code juridique de la douleur.
    La peine est calculée selon des règles détaillées :
    • nombre de coups de fouet,
    • Emplacement du fer rouge (entrée par l'oreille est le pire),
    • longueur de l'agonie,
    • type de mutilation
    • Ainsi, le document sur l'administration des peines de la ville de Sarlat (Fra.) dit le nombre d'os qui doivent être brisés.
      Il y avait d'ailleurs des instruments spécialement conçus pour les briser avec raffinement et précision.
      Ce supplice (civil) s'appliquait surtout aux brigands, lorsqu'on en attrapait .
      Ces derniers (appelés 'chauffeurs') brûlaient patiemment les pieds, même jusqu'aux genoux, dans le brasier, pour obtenir le lieu des économies.
      Le cassement de leurs os tendait à décourager cette mauvaise habitude.
  • Exclusions
    En Europe occidentale, la torture ne pouvait être appliquée aux femmes enceintes ni aux enfants de moins de 14 ans.
    En France en tout cas, la torture ne pouvait s'appliquer aux nobles; elle était réservée au peuple.
    A l'origine antique, on ne torturait en principe même que les esclaves.
    En cas de besoin pressant, on tranchait la tête aux nobles, ce qui est de souffrance minimale.
    D'où la guillotine, sous la Révolution, mais les Révolutionnaires, dans leurs furies, outrepassèrent.
    Ainsi, la reine est courtoisement guillotinée.
    Mais sa gouvernante, pourtant noble, est traînée et exhibée sur l'estrade, où les tripes lui sont arrachées vivante devant une foule en liesse.
    Des 'couples' nobles sont parfois liés serrés l'un contre l'autre, exhibés sur des charrettes, puis trempés à répétition dans le fleuve, jusqu'à progressif étouffement.
    Cela s'appelait le 'mariage révolutionnaire'.
  • Rituel
    Le supplice doit faire en outre partie d'un rituel.
    Il doit être marquant pour la victime de manière à la rendre infâme, et, du côté de la justice qui l'impose, il doit être éclatant, un peu comme son triomphe.
    Ainsi beaucoup des persécutions avaient lieu en public et le divertissement devait satisfaire l'assemblée avide de sensations fortes.
    Le château français de Chinon, par exemple, a une terrasse d'où la famille noble ou royale, et invités, femmes et enfants, pouvaient assister aux supplices.
    Bien des hérétiques ('Réformés') y furent réduits en cendres (et leurs biens confisqués, ce qui est la cible.
    Cette représentation était une bonne formation et éducation pour des jeunes appelés un jour au Pouvoir.
    La qualité du spectacle résidait dans la résistance du, ou de la, supplicié(e) à une peine longue et douloureuse. Tout cela contribuait à rassurer la population qui attendait que justice soit faite et bien faite.

    Le 'rituel' donne aussi une illusion de 'justification'.
    Cela veut dire que cette torture 'doit' être appliquée de cette façon: en torturant ainsi, on obéit donc à une "Loi" supérieure.
    La conscience est pure. Il en fut sans doute ainsi de beaucoup de tortionnaires, 'aux ordres'.
  • Concordance avec le 'crime'
    Les supplices sont nombreux et le plus souvent adaptés à une situation précise, variant selon le criminel et la nature du crime commis.
    Le principe est qu'il faut payer par là où l'on a péché.
    Par exemple dans le monde islamiste, couper le poing pour les voleurs. Mais c'est courant ailleurs aussi, évidemment (la 'main courante?').
    Autre exemple; en juillet 2 017, le Net montre le groupe de femmes islamistes 'gardiennes de la Shari'a' (elles seraient environ 200).
    Elles s'étaient emparées d'une jeune femme qui avait été aperçue nourrissant son bébé, et lui avaient 'rituellement' arraché le sein avec un instrument à crochets fait pour cela.
    En Chine, on fourrait un charbon ardent dans le vagin de femmes suspectées de trahison.
    Malgré la discrétion des Chinoises, elles criaient très fort et trsè longtemps.
    Beaucoup d'exemples aussi édifiants peuvent ainsi être cités.
Motivations, ou prétextes avancés pour la torture
  • Sévèrement punir et décourager toute menace au Pouvoir
  • Menace ou atteintes contre le Pouvoir (des Grands Chefs etc.)
    La recherche de l'aveu par la torture visait à éventer de possibles complots, à faire avouer les projets et les complices.
    Si l'essai était réussi, les supplices de lèse-pouvoir étaient de douleurs illimitées - question de décourager les amateurs.
    Un exemple (sur mille) est le Français Ravaillac, portant atteinte au roi Henri IV, dont les supplices publics restèrent dans le Guiness book du genre.
    La somptueuse reine Brunehaut d'Austrasie subit à 60 ans d'être cassée en petits morceaux sur les pierres pendant des heures:
    jalousie de Frédégonde, la maîtresse du roi de Neustrie. Un mobile très fort.

  • Accréditation culturelle
    La soi-disant justification 'culturelle'.
    Ainsi, l'auteur Pierre Boulle, dans l'ouvrage Le Bourreau, explique l'atrocité des supplices chinois: "plus on fait souffrir la victime, plus on devient vertueux".
    En effet, de la sorte on s'attaque au Mal et le punit, donc on acquière de la vertu.
    Le Bourreau, dans ce récit de P. Boulle, est condamné à mort parce qu'il avait abrégé des supplices de ses condamnés.

    Même des bandes dessinées reprennent les rituels des poteaux de tortures à petit feu des Amérindiens.
    Cela les faisait danser d'allégresse, mais les pionniers (violant, il est vrai) ces territoires, terrorisés par les cadavres calcinés et mutilés, ne refusaient pas les massacres de ces terribles sauvages.

  • Accréditation religieuse
    La relation entre la torture, le supplice et la religion est, comme celles qui ne sont pas du pur sadisme, le Pouvoir.
    Les chrétiens, récusant l'empereur et autres dieux, furent cruellement persécutés sous l'empire romain durant 250 ans.
    Les supplices (surtout dévorées vivantes par des fauves) étaient surtout à Rome, devant un nombreux peuple, car c'était là que s'honorait le Pouvoir (impérial).
    Il y eut de nombreuses et diverses persécutions, telles celles des Turcs crcifiant les Arménien(ne)s, le Japon exterminant les chrétiens sous les supplices (1 640) etc.

    En Europe occidentale, l'Église devint aussi un Pouvoir. Toute dissidence devenait schisme, hérésie, sorcellerie, diabolisme.
    La terreur du diable et de la Colère de Dieu faisait que seul le feu pouvait délivrer du Mal et protéger les (bons?) vivants.
    D'où la généralisation des bûchers 'ecclésistiques', avec l'avantage d'un grand public.
    Mais le résultat de l'aveu était transmis du clergé 'régulier' au bras 'séculier', en fait exécutoire, ou aux pouvoirs 'civils'.
    Par exemple, Jehanne d'Arc fut livrée par l'Inquisition française (Graverant) aux pouvoirs anglais de Rouen.

  • La 'preuve' par l'aveu 'religieux'
    Un tribunal inquisitoire, en charge de soi-disant dépister l'hérésie, est chargé de réunir les preuves essentiellement par l'aveu.
    Car selon l'application du droit médiéval, l'aveu rend la chose notoire et manifeste, il devient la preuve incontestable de la culpabilité de l'accusé.

    L'Eglise précise que l'aveu doit être spontané (!) et non extorqué ou proféré sous la colère.
    L'Inquisition religieuse n'autorise en principe la torture pour aveu ne soit appliquée qu'aux membres, et pas au corps.
    Ceci notamment pour éviter des indécences spectaculaires, surtout chez les femmes.
    Mais la punition d'ecclésiastique' (et aussi laïque et populaire) était appliquée souvent aux femmes par flagellation, ce qui permettait de dénuder largement les femmes devant le public.
    Dans le cas ecclésiastique, mais pas en Islam, la victime était emmenée en cave, où seul les tribunal et ses invités pouvaient jouir du spectacle.
    Toutefois, les ecclésiastiques ne se salissaient pas l'âme à torturer eux-mêmes. Ils avaient des acteurs formés pour cela.
    De surcroît, elle ne peut pas faire couler de sang , d'où des procédés de déchirements internes, roueles etc.
    Autre exemple de sentence 'de par le droit' religieux.
    En juillet 2 017, le Net montre le groupe de femmes islamistes 'gardiennes de la Shari'a' (elles seraient environ 200).
    Elles s'étaient emparées d'une jeune femme qui avait été aperçue nourrissant son bébé, et lui avaient 'rituellement' arraché le sein avec un instrument à crochets fait pour cela.
    Elles poursuivent et punissent sévèrement celles (surtout les jeunes) qui ne porteraient pas la tenue noire intégrale (niqab) absolue.
    Notons que l'on cite peu ou pas de femmes exerçant 'légalement' la torture, par exemple sur des hommes.
    Les sévices servis par des femmes seraient plutôt situés dans les prisons où elles ont gardiennes. Romancé?
    Mais elles participaient (volontiers) aux lapidations de celles, souvent plus jeunes, présumées de méconduite
    En 1 640, au Japon, les chrétien(ne)s, à éradiquer, étaient cloué(e)s sur une croix (ce qui est emblématique de leur Christ).
    Dans les cas possibles, trempant dans l'eau pour être lentement dévoré(e)s par les crabes.

  • La 'preuve' par le 'Jugement de Dieu' (ordalie)
    Le principe de l'"ordalie" par exemple consiste à soumettre l'accusé à une épreuve physique.
    S'il en sort indemne, cela prouvera sa bonne foi. Dieu l'aura innocenté.
    • La flottaison: S'il (le client, pas Dieu) coulait au fond, il était déclaré innocent, mais malheureusement noyé.
      S'il flottait, il était déclaré coupable et, de surcroît, encore disponible pour subir des supplices.
    • Tenir longtemps un fer rouge dans la main, ou plonger le bras dans de l'eau, ou mieux, de l'huile, bouillante.
      Ou marcher sur des fers et des charbons ardents.
      S'il en sortait indemne (en deux jours) et sans douleur, il était donc protégé par Dieu, qui seul pouvait lui éviter une telle souffrance.
      Jusqu'à présent on ne rapporte, toutefois, aucune réussite en ce sens. À ce jour, il n'y a pas encore d'innocents.
      Ou alors, celles qui sont, comme Sainte Cécile, devenues des Saintes Martyres.

    • La 'preuve' par l'aveu 'civile' ou 'laïque'
      [Selon Net (en fr.)] :

      '- Mais la 'justice' laïque accordera la même importance à toutes les formes d'aveu.
      C'est pourquoi la pratique de la torture, en tant que violence et souffrances physiques pour arracher une vérité, avec tous ses excès, s'organise et se généralise.
      Cependant l'aveu ne pouvait à lui seul emporter la condamnation. Il devait être accompagné d'indices annexes et de présomptions.
      Mais il l'emportait tout de même sur n'importe quelle autre preuve.
      C'est pourquoi un juge ne pouvait pas condamner à mort un suspect qui n'aurait pas avoué même sous la torture.
      Le suspect n'était pas innocenté par sa résistance mais il ne pouvait plus être condamné à mort.
      " De là la recommandation souvent faite aux juges de ne pas soumettre à la question un suspect suffisamment convaincu des crimes les plus graves.
      Car s'il venait à résister à la torture, le juge n'aurait plus le droit de lui infliger la peine de mort, que pourtant il mérite -".

      '- Il faudra attendre de nombreux abus avant que certains aveux obtenus par la force ne soient refusés et que les méthodes ne soient codifiées.
      La fin du Moyen Âge notamment montre une volonté de contrôler les dérives et voit la mise en place de la "question préparatoire".
      C'est une forme de torture psychologique de terreur pour éviter de passer à la torture physique.
      On appliquait notamment cette méthode pour les enfants ou les vieillards. -'

      Lorsqu'une menace était soupçonnée contre un souverain (ou un tyran etc.,) il n'y avait en revanche ni loi ni limites à l'inquisition.

    • Les ' bénéfices ' pour les Pouvoirs.
      Un dommage collatéral pour les condamnés est la confiscation de leurs biens, au profit des Pouvoirs, bien sûr.
      En France, notamment, le roi se considère comme le juge suprême, donc le bénéficiaire, ce qui multiplie durement les cas.
      Mais il faut un prétexte, et il est plus difficile, bien que plus rentable, de s'en prendre aux riches qu'aux pauvres.
      Le prétexte religieux, largement l'hérésie (qu'on fait avouer), est idéal car 'justifiée'.
      C'est ainsi qu'en France, typiquement, l'acharnement du roi (Philippe II) contre les Cathars utilise l'Église.
      Contre les Templiers, plus tard, ce sera le pouvoir royal direct.
      En Espagne, les souverains, ultra-religieux, confieront le devoir de combat aux autorités religieuses.
      Ce qui donnera une place sinistre, dans la Société et dans l'Histoire, à cette fameuse Inquisition.

      Cette collusion des Pouvoirs à ces fins est un régime de tous temps et lieux.
      Tels les Pharaons et Grands-prêtres en Égypte, ou encore les somptueux sacrifices chez les Incas.

    Catégories, ou niveaux, de supplices [selon Net] :
    • La question ordinaire qui regroupe les tortures les plus supportables, qui n'ont pour objectif que d'obtenir l'aveu.
    • La question extraordinaire qui regroupe les tortures les plus insupportables, qui constituent généralement la première étape de la peine de mort.
    • Les tortures additionnelles (arrachage des chairs à l'aide de pinces rougies, etc.); par exemple au Recteur Jean Hus et sa femme).
      Le plus grand sadisme vient cependant des soins prodigués entre chaque séance, courtoisie ultérieurement reprise par la Gestapo nazie.

    Visites de lieux et instruments de tortures [à part le Net, bien nourri en la matière]

    Des lieux touristiques, surtout de châteaux - ont beaucoup de succès à faire visiter les chambres de tortures et les instruments.
    Au Mont-Saint-Michel (Fra.), par exemple, bien des magasins présentent à vendre des instruments de tortures refaits (Made in China?), souvenirs de vacances.
    Bien sûr, il y a des Belges qui demandent si on peut les essayer.
    En Lombardie, et aussi à Tolède en Espagne, cela fait partie des produits locaux (bios?).
    Les gravures anciennes montrent le plus souvent des jeunes femmes le plus dénudées possible jetées en pâture à des bourreaux et à un public fasciné et acharné.

    Des paroxysmes restés dans l'histoire

    La liste des horreurs subies par les victimes de la cruauté humaine est infinie.
    Le pire forfait est la question et l'expiation de l'atteinte au Pouvoir. On ne punit pas d'avoir violé ou battu un esclave.

    Parmi les paroxysmes des souvenirs, qui sont indescriptibles, on trouve:
    • Les supplices subis par l'oncle du conquérant Gengis Khan, fait prisonnier par les Chinois.
      Ils furent au point que les Mongols avaient la terreur de lutter contre la Chine, de crainte d'être saisis.
      Le Khan y alla alors avec l'armée, pour venger son oncle, avec ordre d'exterminer.
    • Le compagnon d'armes de Jehanne d'Arc, Gilles de Rais, convaincu d'exactions et meurtres sur de jeunes garçons, fut traité en public.
      Plus terrible est le supplice qu'on fait subir, plus on est vertueux.
      Mais il paraît que ce fut au point que du public se retira, finalement écœuré de ces atrocités.
    • Le supplice public de Ravaillac, qui s'en était pris au roi Henri IV en France, a servi de leçon à tous.
      Devant le plus de public possible, on montre longuement et atrocement ce qu'il en coûte de défier une (gracieuse?) Majesté.
    • Le pire, connu ou publié, serait les cas rapportés par un commissaire de police Sikh (un peuple indien) en Inde, qui écrivit un livre 'policier'.
      Il y parle des atrocités commises par la mafia musulmane sur une (ou des) femme soupçonnée de trahison.
      Il rapporte qu'il est impossible de faire subir plus d'épouvante à un être humain.
      In fine, réduite à un tronc, un gros ver de terre ou fond d'un trou, rongée de vermine par les yeux, elle ne peut même pas se tuer.
    • Le pouvoir islamique des Moghols était un lieu d'exercice renommé: [Salman Rushdie, 2 018] :
      le souverain versait lui-même du plomb en fusion dans les yeux du vassal prétendu résistant; Les enfants de Akbar 1er, de 11 ans, se vantent au père d'avoir inventé un nouveau supplice, le plus atroce. [même source].
    La torture des esclaves, on le rappelle, n'est pas reprise en code civil, puisque ce sont légalement des 'choses' et pas des 'gens'.
    Mais il y eut deux empereurs qui ont (en vain) tenté de l'interdire.

    Bien sûr, tous les gens et les peuples ne sont pas féroces; c'est le fait surtout des cliques de tortionnaires, que tous les autres craignent.
    Par exemple aussi, culturellement, le peuple juif, que l'Histoire n'a guère ménagé, ne laisse pas paraître de traces de ces cruautés.
    Les Écritures citent, il est vrai, la lapidation, mais sans spécifier si elle se pratique par les Hébreux, ou qu'elle est plus généralement sémitique.

    En revanche, surprenant pour ce peuple si manifestement intelligent:

    le seul sacrifice 'rituel', au grand couteau, a pour victime le seul être qui soit sûrement innocent : un agneau.

1314 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1314 HI/DY/ France Philippe IV Souverain Philippe IV, dit le Bel
© Histoire Dynasties: La Tour de Nesle fit partie des fortifications de Paris édifiées aous Philippe II (en 1214) pour protéger la ville.
Très sinistre, en face du Louvre, elle est connue pour sa vocation de cachots cruels et de donjon des supplices ('royaux').
Il n'est, en effet, de pire crime que de de porter quelque atteinte que ce soit au Pouvoir et/ou à l'orgueil d'une Majesté.

Une des histoires 'badines'? associée à la Tour de Nesle est racontée comme suit sur le Net (en 2 017) :

'- Philippe le Bel a quatre enfants, dont trois fils qui vont lui succéder au trône de France, respectivement Louis X le Hutin, Philippe V le Long et Charles IV le Bel, qu'il marie avec trois princesses.
En 1305, Louis épouse Marguerite, la fille du duc de Bourgogne ; Philippe épouse Jeanne de Bourgogne, la première fille de Mahaut d'Artois, en 1306 ; enfin, Charles épouse Blanche de Bourgogne, la deuxième fille de Mahaut d'Artois, en 1308.
Très liées entre elles, les princesses font souffler un vent de gaieté et de charme sur la cour austère du roi.
Leur élégance et leur coquetterie font bientôt naître une rumeur destructrice.
Elles sont soupçonnées de recevoir des jeunes gens. Toutefois, aucune preuve ne vient étayer ces accusations et les princesses poursuivent leur joyeuse vie.

La visite à Paris du roi d'Angleterre Édouard II et de sa femme Isabelle, fille de Philippe le Bel, au début de l'année 1314, sonne le glas de leurs beaux jours.
Philippe le Bel donne plusieurs fêtes en l'honneur de ses hôtes. Au cours de l'une d'elles, Isabelle remarque que deux chevaliers portent à la ceinture des aumônières semblables à celles qu'elle a offertes personnellement quelques mois plus tôt à deux de ses belles-sœurs, Marguerite et Blanche. Elle s'empresse de signaler les frères Gauthier et Philippe d'Aunay à son père. Le roi ordonne une enquête qui confirme les faits. Arrêtés, les frères d'Aunay résistent à la question, puis ils finissent par avouer, suivis de Marguerite et de Blanche.
Sous la torture, les deux chevaliers auraient avoué leurs relations avec les princesses, qui duraient depuis trois ans. Philippe d'Aunay est l'amant de Marguerite et son frère Gauthier est l'amant de Blanche. On ne connaît aucun amant à Jeanne, mais elle est au moins coupable d'avoir couvert les débordements de ses belles-sœurs.

À Pontoise, les deux frères sont roués vifs, écorchés vifs, émasculés, du plomb soufré en ébullition est répandu sur eux.
Ils sont traînés par des chevaux avant d'être décapités le 19 avril 1314 puis leurs corps sont pendus par les aisselles à des gibets.

Philippe le Bel n'a aucune pitié pour ses brus adultères. Marguerite et Blanche sont tondues, habillées de bure et jetées au cachot des Andelys.
Marguerite meurt en 1315 à cause des mauvais traitements. -'

Ce conte de fées donne une idée de l'ambiance et des cruautés des souverains irrités. C'est d'ailleurs vrai pour tous les types de Pouvoirs.
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- Vita : Roi de France. Né à Fontainebleau en 1268, * id. en 1314.
Belliqueux et cruel, même contre sa famille.
1713 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1713 MO/SO/ Germanie Frederick I Souverain Frederick I de Prusse
© Mouvements Société:   Interdiction des procès en sorcellerie et torture
- - Info : Prusse.
Sous Frederik, interdiction des procès en sorcellerie.
La torture et la peine de mort ne peuvent être appliquées qu'après une demande auprès du roi.
On sait que la torture publique était un sport très apprécié, surtout quand elle était appliquée à des femmes en public.
C'est pourquoi les accusations (en plusieurs pays) étaient fréquentes, et même souvent contre de jeunes femmes, dévêtues, flagellées, suppliciées et brûlées.
Cela fournissait un divertissement avec lumière et sons, tant les hurlements de douleur faisaient jouir.

Rien de modéré ne saurait plaire à la foule -' [Fr. Bacon, GBr.]

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- Vita : Prince-électeur, nommé roi de Prusse en 1701
1745 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1745 MO/SO/ Baltes Cocceji Personnalité Samuel von Cocceji
© Mouvements Société:   Interdiction de la torture en Prusse
- - Info : On doit à S. von Cocceji la réforme judiciaire en Prusse, dont surtout confirmation de l'interdiction de la torture.
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- Vita : Ministre de la Justice en Prusse, 1740 et sq.
1745 MO/SO/ Baltes Stewart Personnalité Charles-Edward Stewart
© Mouvements Société:   Rébellion et répressions en GBr
- - Info : En GBr, échec de la rébellion dite en fr. 'jacobite' menée par Charles-Edward Stewart.

En 1701, en effet, l'Establishment Act réserve la Couronne à un prince protestant.
Ce qui exclut les Stewart d'Écosse, famille princière depuis le XIIe siècle.

Le terme en français de 'jacobite' signifie le soutien à un 'Jacques'
Ici, en GBr, il s'agit du prétendant James Stewart.

La répression - dont la brutale de Culloden - fut d'une surprenante violence. Mais comme toujours : le prix de l'atteinte aux Pouvoirs
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- Vita : Ministre de la Justice en Prusse, 1740 et sq.
1774 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1774 IN/SO/ Suède ** * **
© Innovations Société:   Interdiction de la torture
- - Info : La torture est interdite par une ordonnance royale en Suède.
Quand on pense au nombre de pays qui la pratiquent encore en 2 014...
1850 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1850 IN/SO/ France ** * **
© Innovations Société:   Torture en France
- - Info : Palais d'Avignon. [source Net].

Ce n'est qu'en 1850 que l'on mit fin aux spectacles de torture dans le Palais d'Avignon.
Ces séances étaient payantes, et les &aos;invités' étaient conduits vers les chambres de tortures aménagées pour mieux en profiter.

Les séance le plus chères et le plus demandées étaient, comme en tradition, celles où l'on supplciait longuement des jeunes femmes dévêtues avec les pires des indécences.
1915 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1915 MO/SO/ Asie_Mineure Djvdet Bey Personnalité Djvdet Bey
© Mouvements Société:   Torture
- - Info : Turquie.

En avril 1915, lors du retrait russe de Van, en Arménie.
Le gouverneur turc Djvet se vante d'avoir

'- fait table rase des Syriens d'Azerbaïdjan. -'

Se tournant ensuite contre les Arméniens de Van, il mérite son nom de 'Nalband' ('Maréchal-ferrant').
En effet, il fait ferrer ses victimes vivantes comme des chevaux...
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- Vita : Gouverneur turc. Cruautés contre les Arméniens.
1926 Domaine Pays et Thème Nom 'connu' Personnage Nom complet
1926 MO/SO/ Asie_Mineure ** Personnalité **
© Mouvements Société:   Syndicalisme
- - Info : Inde .

Par le Trade Union Act : Le pouvoir britannique autorise la liberté syndicale en Inde

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