Les DIFFUSIONS CULTURELLES :   Courants

NdR: La danse est un ensemble borné (dans le temps et dans sa variété) de mouvements rythmiques, de pas ou gestes réglés par un accompagnement musical.
Elle est un moyen organisé et ayant une esthétique, de l'expression d'une émotion, d'un état d'âme et/ou la transcription de faits particuliers.
De la sorte, elle relève de toute évidence de l'art, et en est sans doute le plus ancien.

• Conjurer le sort (danse d'invocation de la pluie);
• Exorciser, ou appeler des Esprits;
• Donner du courage (danse de la guerre ou de la chasse);
• Plaire aux dieux (Antiquité égyptienne, grecque et romaine).
• Plaire aux hommes : le femme, la jeune fille qui danse peu vêtue est le sommet de l'érotisme;
• La danse primitive, couplée aux chants et à la musique, voulzit aussi faire entrer les participant.e.s dans un état de transe.

• La carole
• Le tripudium

• la carole;
• le ductia (déjà au XIIIe siècle, source italienne)
• l' estampie (déjà au XIIIe s., mais qui deviendra 'savante')
• le branle (XIVe s.)
• le saltarello (XIVe siècle; source italienne)
• la tresque (XIVe siècle)
• la basse danse (fin du XIVe siècle; très répandue car facile)
• la tarentelle (XVe siècle. Source italienne. Pour exsuder le venin de l'araignée tarentule)
• la moresque
• la pavane (qui sera un fleuron epagnol)
• le tourdion

• Enseignants
• Théoriciens
• Compositeurs de musique
• Chorégraphes
• Archivistes

• Domenico Da Piacenza : De arte saltendi e choreas ducendi (l'Art de danser et de conduire des ensembles de danse);
• Guglielmo Ebreo (trad.) : La pratique ou l'art de la danse (1463);
• Antonio Cornazzano (trad.) : Le livre de l'art de danser (1465).

• Thoinot Arbeau : Orchésographie (1 588); Thoinot nous fait connaître le répertoire pratiqué :
  • Branles ;
  • Danses pour couples : Pavane , Courante, Allemande ;
  • Gaillarde, qui est de loin la plus pratiquée.
    On les retrouvera en 'classique' en des comostitions baroques, telles les Suites de J.S. Bach;
  • Fabrizio Caroso : Il Ballerino (1 591);
  • Cesare Negri, Les Grazie d'amore (1 602), réimprimé sous le nom de Nuove inventioni di balli (1604).
  . [Source : Enora Rivière, Net.]
  
  De surcroît, le théâtre à l'italienne est construit aux alentours de 1 580.

• Le Ballet de la Nuit, de Lulli et Bensérade est repris à la Cour.
• Dans Le Ballet royal de la Nuit (avec Bensérade), le très jeune Louis XIV danse vêtu d'un costume de toile d'or, avec un masque figurant le Soleil (qui lui vaudra son surom).
  C'est dans la salle du Petit-Bourbon, du Louvre à Paris.
• 1 654 :
  Ballet des Proverbes auquel Lulli participe comme danseur
• La Marche pour La Cérémonie des Turcs (de Lulli).
  La cour de France était en effet fascinée par les fastes du Sultan 'Le Magnifique' qui y sera invité.
• 1 654 Carlo Caproti : Les Noces de Thétis et Pelée, où Gionanni Baptista Lulli danse avec le jeune (15 ans) Louis XIV.
• 1 657 :
  L'opéra-ballet Amore malato de Marazzoli est donné au Louvre, à Paris, avec des ajouts de Benserade et Lulli.
  Il convient bien au gnangnan frivole et perruquier de la Cour.

• 1 659 :
  La famille royale (Anne d'Autriche - Louis XIV) assiste, au Collège de la Madeleine à Bordeaux, au ballet L'Olive de la Paix.
• 1 659 :
  Au collège royal de Toulouse on joue la pièce allégorique, mêlée de ballets, Le Siecle d'Or mis en Liberté, par la Paix que le Roy a donnée à la France.
  Elle est due au compositeur italien Carlo Caproti.
• 1 660 :
  Au Collège Royal-Dauphin de Grenoble est représentée la tragi-comédie La Victoire de la Paix.
  Elle est frivolisée par les entrmets du ballet Le Triomphe de l'Amour.
• 1 660 :
  Au Collège royal de Clermont-Ferrand est représentée la tragi-comédie Augustus pacificus.
  Elle est accompagnée d'un ballet : Mars désarmé.
  Mars est le nom du dieu de la guerre. Ses enfants sont les marsupilamis.
  
  Au Collège de la Trinité de Lyon on passe L'Isle de Paix, elle aussi mêlée de ballets.
• 1 660 :
  L'opéra ballet, aussi de source italienne, avec Colasse et Campra.

• 1 662 :
  L'opéra Ercole amante de Cavalli (livret de l'abbé Buti) est donné aux Tuileries, à Paris, mêlé de ballets de Lulli.
  Entrée en scène d'un "castrat";
• 1 663 :
  Mme de Sévigné (auteure et aristocrate) danse à la Cour le ballet gnangnan : Les Amours Déguisés.

Une peinture vivante des passions, de mœurs, des usages.

• Musique de J. Schneitzhöffer;
• Livret de Ch. Nodier; Chorégraphie innovante de F. Taglioni
• Interprète principale à la sortie de 1 832: Maria Taglioni, qui eut un succès fou: elle a créé le tutu en mousseline blanche.
  Cette tenue sera appliquée aux très jeunes filles, inspirant des rangées entières, et faisant un jour l'obsession de peintres comme Degas.

• La Contredanse
• Le Quadrille (qui fait du chemein au Canada)
• Le Boléro
• Le Chahut-Cancan
• La Scottish
• Le Cotillon
• Le French Cancan (Dans Orphe, de Offenbach)
• Le Boston
• La Valse viennoise (où le grand nom est J. Strauss)

• En ces qualités il invita en Russie la première exposition d'impressionnistes français (en 1 899 et 1 900). Ce lien avec Paris ira très loin.
• Ainsi de son exposition Deux siècles d'art russe en 1 906.
• Fondation au Théâtre impérial de Saint-Pétersbourg d'une prestigieuse troupe de danseurs (danseuses), aux noms... définitifs :
  • A. Pavlova
  • Tamara Karsavina
  • I. Rubinstein
  • V. Nijinski
  • Brotislava Nijinski (sa sœur)
  • A. Bolm
  • Michel Fokine (chorégraphe)
  Les prestations des Ballets russes, migreront de plus en plus à Paris (on ne cite pas de réalisations en France), vu les drames de Russie.
  Surtout après 1 917: le top européen (avec Schönbrunn, Autr.), l'Ermitage, sera entièrement pillé, le théâtre Maryinski ravagé, etc.
  L' ancienne culture russe (interdite), ainsi que beaucoup de 'Russes blancs', sera accueillie à Paris.
  Quelques événements clefs sont :
  
  

  Quelques prestations notoires des Ballets russes, et de la danse du début XXe s.

  1 908	Boris Godounov	Modest P. Moussorgsky Avec l'immense basse Chaliapine. Joué en Russie en 1874. Théâtre du Châtelet à Paris
  1 909	Ivan Grosnyi	En fr. Ivan (IV) le terrible. Le premier 'tasar' de Russie. Au Châtelet.
  1 909	Le Festin	Avec le couple prodige Nijinsky et Karsavina. Ces œuvres ont fortement influencé Claude Debussy (Fra.)
  1 910	L'Oiseau de Feu	De I. Stravinski, créé par les Ballets russes. Fokine, et les étranges costumes de Bakst), à l'Opéra Garnier (Paris, Fra.)
  1 912	L'Après midi d'un faune	Fokine et Nijinski révolutionnent le langage dansé. Cl. Debussy en écrira une version.
  1 913	Le Sacre du printemps	De I. Stravinski. Nouvelles et surprenantes sonorités musicales.
  1 911	Petrouchka	De I. Stravinski. En 4 tableaux. Chorégraphie de Fokine, avec Nijinsky (Petrouchka, la marionnette) et Tamara Karsavina (La Ballerine) Au Châtelet (Paris). En 1 950, ce sera repris par... Nijinska, Ballets de Cuevas.
  1 912	Péri	De Paul Dukas (Créateur de l'Apprenti sorcier, devenu... Mickey). Au Concerts de danse de la Trouhanowa (Fra.)
  1 913	Le Sacre du printemps	De I. Stravinski. Nouvelles et surprenantes sonorités musicales.
  1 914	Le Rossignol	I. Stravinski. livret de Mitousov d'après le conte lyrique H. Andersen. Par les Ballets russes, Opéra de Paris, monté par Monteux.