Chronologie des Croisades          Retour au Thématique

• Godefroy de Bouillon, duc de Basse-Lorraine;
• Boaudouin et Eustache de Boulogne (ses deux frères, Boulogne était limite de la Flandre);
• Raymond de Saint-Gilles, le chef militaire de la Croisade;
• Baudouin II, comte de Hainaut;
• Garnier de Grez; Baudouin de Stavelot;
• Conon de Montaigu; Daniel de Termonde;
• Théodore de Dimude; Erambault de Bruges;
• Rodolphe d'Alost; Arnold d'Audenarde;
• Gautier de Nivelles; Liétard de Tournai.
• Également une équipée de seigneurs français.
• Toute la noblesse flamande, cette fois, se mobilisara autour du comte de Flandre Baudouin, pour la 3e Croisade, en 1200.

• Partie de Bouillon, vers le Rhin; Ratisbonne, le Danube; l frontière hongroise, Belgrade en fin nvembre;
• À l'approche de Constantinople, Les Croisés rencontrent des petits royaumes qui tentent de résister aux Turcs.
  Des seigneurs et leurs troupes leur prêtent main-forte - sans doute pas pour rien;
• Les Croisés traversent l'Asie Mineure, et les pertes contre les Turcs (pas en core Ottomans) sont considérables.
  La longueur du trajet, et les batailles pour passer ont conduit à affréter des bateaux génois et vénitiens;
• Ils ne sont plus que 20 000 à atteindre les Côtes de Méditerranée.
  Prises de Tripoli, Beyrouth, Acre (Syrie à l'poque), Haïfa, Jaffa, Bethleem (proche de la Mer Morte);
• À l'approche de Jérusalem l'épopée est de plus en plus sanguinaire.
  En deux jours, la garnison de Jérusalem est massacrée.
  Englebert et Liétard de Tournai pénètrent les premiers et délivrent le lieu reconnu comme Tombeau du Christ.
• Les seigeurs offrent à Godefroy lae titre de Roi de Jérusalem, mais il refuse, disant (selon les récits) que :
  '- On ne porte pas une couronne royale là où le Christ a porté une couronne d'épines -'.
  Ainsi, il ne prit que le titre de Avoué du Saint-Sépulcre.
• Godefroy resta seul en Jérusalem, avec seulement 300 fidles, pour contrôler un territoire allant jusqu'à la Mer Rouge.
  Il décède un an plus tard lors d'une expédition à Acre, mais la cause de sa mort n'est pas élucidée.
• C'est le frère de Godfroy, Baudouin qui achève l'&oeliguvre par des conquêtes et devient Roi de Jérusalem.
• Création du Comté de Tripoli (Phénicie);
  Prise d'Antioche (très fortifiée), d'Édesse et de Jérusalem.

'- Les anciennes chroniques ont célébré l'héroïque dévouement d'Ida, comtesse de Hainaut, qui fit le voyage d'Orient et brava tous les périls pour chercher les traces de son époux.
Ida, après avoir parcouru l'Asie Mineure et la Syrie, ne put savoir si le comte de Hainaut avait quitté la vie ou s'il était prisonnier chez les Turcs.
Elle avait été accompagnée dans son voyage par un noble chevalier, nommé Arnoult; ce jeune chevalier fut tué par les musulmans, lorsqu'il poursuivait un daim dans les montagnes de la Judée. "Le roi et les princes de la ville sainte, [dit Albert d'Aix], le regrettèrent beaucoup, parce qu'il était affable et sans reproche dans le combat; mais la douleur de la noble épouse de Baudouin de Hainaut fut plus grande encore, car Arnoult avait été son ami et son compagnon de voyage depuis la France jusqu'à Jérusalem." -'

• Il asssume la IIe croisade en 1147;
• Échec à Damas (Syrie), où doit laisser Edesse aux Turcs.
• Il prend parti pour le pape et trahit Frédéricq 1er, et se met à dos l'empire,
• 1152 :
  Il répudie (en fait 'mariage annulé') Aliénor d'Aquitaine en 1152, ce qui déclenche les perpétuels conflits armés avec l'Angleterre.

• Villehardouin : Conquête de Constantinople .
  Les Villehardouin formeront la dysnastie prince de Morée (Gre.) ;
• : Robert de Clari : Histoire de ceux qui conquirent Constantinople .
• Vers la même époque, Robert d'Auxerre rédige sa Chronologie.

• Le comte de Toulouse, qui avait jure de ne plus revenir en Occident, s'était retiré à Constantinople.
  L'empereur l'accueillit avec distinction et lui donna la principauté de Laodicée.
• Raymond d'Orange voulut suivre le sort du comte de Toulouse et finir ses jours en Orient.
  Parmi les chevaliers, compagnons de Raymond de Saint-Gilles, qui revinrent dans leur patrie, nous ne pouvons oublier Etienne et Pierre de Salviac de Viel Castel, que leur siècle admira comme des modèles de la piété fraternelle. Etienne et Pierre de Salviac étaient deux frères jumeaux ; la plus tendre amitié les unissait dès leur enfance. Pierre avait pris la croix au concile de Clermont -'
• Etienne (de Hainaut), quoique marié et père de plusieurs enfants, voulut suivre son frère en Asie et partager avec lui les périls d'un si long voyage : on les voyait toujours à côté l'un de l'autre dans les batailles ; ils avaient assisté ensemble aux sièges de Nicée, d'Antioche et de Jérusalem.
  Peu de temps après leur retour dans le Quercy, ils moururent tous deux dans la même semaine, et furent ensevelis dans le même tombeau. Sur leur tombe on lit encore aujourd'hui une épitaphe qui nous a transmis le souvenir de leurs exploits et de leur touchante amitié.
• Gaston de Béarn revint avec eux en Europe.
  Quelques années après être rentré dans ses états, il prit de nouveau les armes contre les infidèles et mourut en Espagne en combattant les Maures.
• L'ermite Pierre, revenu dans sa pairie, se retira tout à fait du monde, et s'enferma (26) dans un monastère qu'il avait fondé à Hui.
  Il y vécut seize ans dans l'humilité et la pénitence, et fut enseveli parmi les cénobites qu'il avait édifiés par ses vertus.

  Eustache, frère de Godefroy et de Baudouin, vint recueillir le modeste héritage de sa famille, et n'occupa plus la renommée du bruit de ses exploits.

• Alain Fergent, duc de Bretagne, et Robert, comte de Flandre, rentrèrent dans leurs États, réparèrent les maux que leur absence avait causés, et moururent regrettés de leurs sujets
• Le duc de Normandie fut moins heureux que ses compagnons.
  La vue des saints lieux et de longs malheurs soufferts pour Jésus-Christ n'avaient pas changé son caractère indolent et léger. A son retour de la terre sainte, de profanes amours et des aventures galantes le retinrent plusieurs mois en Italie.
  Lorsqu'il rentra enfin dans ses états, il y fut reçu avec des transports de joie ; mais, ayant repris les rênes du gouvernement, il ne montra que de la faiblesse et perdit l'amour et la confiance de ses sujets.
  Du sein de l'oisiveté et de la débauche, sans trésors et sans armée, il osa disputer la couronne britannique au successeur de Guillaume le Roux, et, tandis que, livré aux conseils des histrions et des courtisanes, il rêvait la conquête de l'Angleterre, il perdit son duché de Normandie.
  Vaincu dans une bataille, ce malheureux prince tomba entre les mains de son frère Henri I, qui l'emmena en triomphe au delà de la mer et le fit enfermer au château de Cardiff, dans la province de Glamorgan.
  Le souvenir de ses exploits dans la guerre sainte ne put adoucir son infortune. Vingt-huit ans de captivité, il mourut oublié de ses sujets, de ses alliés et de ses anciens compagnons de gloire.