Vers les   Religions                                     Chronologie de la Science :     Philosophie                               Retour aux Options des Sciences

'- cette eau qui surgit chaque année, miraculeusement, et recouvre tout, comme une fin ou un début du Monde-'.

'- L'univers mythologique égyptien a été recomposé à partir de sources multiples gravées ou peintes sur les parois, écrites sur des pages de pierre ou des papyrus.
Cette multiplicité témoigne d'un univers où les notions d'espace et de temps ne correspondent pas nécessairement aux nôtres. Mais si on la définit comme un ensemble de spéculations autour du divin, on sera au contraire étonné de voir combien la pensée égyptienne, à l'image du flux et reflux des eaux, n'en finit pas de s'enrouler sur elle-même pour repartir dans une autre direction, s'enrichissant toujours davantage. [.]
La légende fondatrice du pays, celle de la triade Osiris-Isis-Horus.

... Les origines immémoriales d'où surgit le mythe d'Osiris : le Noun, le "père des dieux", qui existait avant le monde créé.
Dans cette étendu liquide, il n'y avait qu'un océan, immensité d'eau et de ténèbres absolues qui n'était pas la nuit puisqu'il n'y avait pas non plus de jour. Ppoint de mouvement ni de bruit.
Au sein de cet espace sombre, indéfini, allait se manifester un démiurge, émergeant du sommeil, qui allait naître de ces lymphes du monde, de ces fluides qui sont à la fois sperme, crachat et salive.

• Atoum est ce démiurge, "Celui qui est la totalité"
• Son dieu tutélaire, Ptah, sera l'élément structurant l'Univers, qu'il organise à l'aide de sa pensée et de sa voix en nommant les êtres et les choses. Il sera le cœur et la langue de tout ce qui vit.
• Le dieu Osiris na^tra muni de tous les insignes de la royauté (NdR: donc, c'est pensé depuis les 'royaumes') comme héritier d'Atoum.
• Hâpi est le dieu de la fertilité (sa statue est en granit rose) et symbolise le Nil, aux crues capables de faire ou défaire la prospérité de l'Égypte.

• Une religion se propose, ne s'impose pas; elle ne devrait pa pouvoir supplanter le Droit démocratique;
• L'ensemble de toutes les pratiques, rites etc., de tous temps et voies ont contribué fondamentalement, ou sont le cadre, d'une grande composante de l'humanité: la musique.

'- Il est plus facile de mourir quand on ne meurt pas seul -' [ A. Malraux].

'- Partir, c'est mourir un peu
Mourir, c'est partir beaucoup -'   [Haraucourt]

• les forces d'expansion, de divergence;
• Les forces de contraction, de convergence.

• La légende babylonienne veut que, au cours d'une rixe dans le club des dieux, Mardouk s'énerva.
  Il s'empara de la déesse Tiamat, et '- Il la trancha comme un coquillage en ses deux parties -'.
  De l'une de ses moitiés il fit la Terre, et, de l'autre, le Ciel.
  Il exécutèrent un autre dieu et, de son sang, ils firent l'Humanité. -'
  La source est [Pritchard: Ancient Near Eastern Texts, pp. 67-68].
  NdR: le 'coquillage' surprend: Sumer est assez loin de la mer (Bassorah, sur le Golfe Persique).
• Une légende concurrente est égyptienne: les Hommes sont sortis des pleurs du dieu-Soleil, Rê.
• La version de la bible, la complexe Genèse, veut que
  '- Dieu crée le ciel et la terre. Puis il prépare la Terre pour en faire la demeure de l'Homme.
  À cette fin, il ordonne 'qu'il y ait de la lumière'.
  Puis sépare les eaux, les terres, les femmes etc.

• La 'civilisation de l'Indus';
• Çatal Hoyük (Anatolie)
• L'Égypte du Nil;
• Sumer, la Mésopotamie
• La Grèce des îles, telle la Crête ('minoenne'), etc.

'- Quand les peuples cessent de craindre, ils cessent d'obéir '- [Rivarol, XVIIIe s.].

' Au commencement sans origine, l'Univers infini ne se manifesta pas en tant que phénomène. Il n'y avait ni espace, ni temps, ni lumière ni obscurité ni forme ni dimension. De cette unité, il n'y avait qu'un mouvement sans fin allant dans toutes les directions à une vitese infinie. [NdR: on dirait aujourd'hui un 'champ d'énergie']. En raison de cette vitesse infinie, il n'y avait ni passé ni futur non plus que de phénomène relatif quel qu'il fût.

Cependant, quelle que soit la trajectoire temporelle et spatiale du mouvement infini qui van dans toutes les directions et s'entrecoupe, des mouvements en spirale apparaissent en un processus de différenciation :

• Les forces qui produisent des spirales se concentrant du bord vers le centre,
• et celles qui les décomposent vont du centre vers la périphérie.
• sont les deux forces originelles dans le monde des spirales,le monde de tout phénomène relatif.
  Tout mouvement, depuis celui des galaxies jusqu'à celui des particules préatomiques, du mouvement spirituel invisible aux consttuants physiques visibles, emprunte la forme d'une spirale, et est réglé par deux forces antagonistes et complémentaires:
  • Yin, les forces de direction centrifuge tendant à la dilatation,
  • Yang, les forces et direcction centripètes tendant à la contraction.
  Tout phénomène manifesté dans cet océan infini de l'Univers est gouverné, dirigé et prédestiné par ces deux forces.
  Tout change, et les mouvements sont ou plus yin, centrifuges, ou plus yang, centripètes.
  Il n'y a rien qui ne soit gouverné par ces deux tendances...
  . Cette approche domina à la cour des Han (-IIIe siècle), où elle devint Yi-jing.
  NdR: comme "jing" signifie 'classique', elle est en quelque sorte 'religion d'État'.
  Le Yin et le 'Yang' primitifs auront des développements fascinants.
  Ainsi ils représenteront la possibilité d'à la fois l'oppositionet la complémentarité.
  C'est entre les forces de contraction et d'expansion de l'Univers
  On croirait lire de la théorie cosmologique quantique de 2 011...

• Le mythe serait d'origine orientale; par analogie avec la sémitique Ashtart;
• Elle a une analogie avec l'égyptienne Hathor;
• En Grèce, elle est fille de Zeus et Dioné.;
  Mais, selon Hésiode, elle naît de l'écume (aphros) de la mer à Cythère
  Fécondée par le sang d'Ouranos mutilé.
• Elle est la déesse grecque de la fécondité, de la sensualité. Elle sera Vénus chez les Romains.
• Arrivée sur les rivages de Chypre (d'où "Cyprine");
  Elle est enlevée par les Heures qui la drapent d'or pour l'envoyer au (7ème?) ciel.
• Aphrodite trompe l'ennui (et son mari Héphaïstos) avec des dieux, notamment
  • D'Arès, il en échut Éros, Harmonie et Antéros;
  • De Dionysos, elle eut Priape (toujours en érection);
  • D&aposHermès, elle eut Hermaphrodite tout un programme.
  • Du mortel Anchise, elle eut le héros troyen Énée .
    Ceci l'implique fortement dans les légendes troyennes.

• Callimaque;
• Lysippe;
• Scopas;
• Praxitèle, dont on reconnaît sa jeune modèle Phryné

NdR: Il y a toujours eu, dans les religions 'pensées', cette opposition, ce principe de symétrie.
On le reconnaît comme général dans toute la physique théorique, surtout celle de l'Univers.
En cette ère persane, la civilisation fut brillante et se manifesta surtout en sculpture.

NdR: ' Une sagesse est formée de propositions que l'on a le droit de transmettre autour de soi et, si elle veut bien, à la postérité.

'- La modestie est l'art de faire dire par d'autres
tout le bien que l'on pense de soi-même -' [Philippe Bouvard]

Il répand sa doctrine depuis -525 en Inde, qui sera reprise en Chine au +IIe s., et au Japon au +Ve siècle.

'- Je veux bien changer d'opinion, mais avec qui? -' [trad. de Tristan Bernard]

'- Si l'on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux,
ce n'est pas forcément le pot qui est vide -' [Confucius]

C'est la voie de la maïeutique : la suggestion verbale.

' La science consiste à passer d'un étonnement à l'autre -'

'- Il apparaît que la justice et l'équité ne sont ni absolument identiques, ni génériquement différentes :
- tantôt nous louons ce qui est équitable et l'homme équitable lui-même, au point que, par manière d'approbation,
    nous transférons le terme équitable aux actions autres que les actions justes, et en faisons un équivalent de bon,
  en signifiant par plus équitable qu'une chose est simplement meilleure;
- tantôt, par contre, en poursuivant le raisonnement, il nous paraît étrange que l'équitable,
    s'il est une chose qui s'écarte du juste, reçoive notre approbation.
'- S'ils sont différents, en effet, ou bien le juste, ou bien l'équitable s'est pas bon;
    ou si tous deux sont bons, c'est qu'ils sont identiques. -'
'- Le problème que soulève la notion d'équitables est plus ou moins le résultat de telles affirmations,
    lesquelles sont cependant toutes correctes d'une certaine façon, et ne s'opposent pas les une aux autres.
    En effet l'équitable, tout en étant supérieur à une certaine justice, est lui-même [une espèce de] juste,
    et ce n'est pas comme appartenant à un genre différent qu'il est supérieur au juste.
'- Ce qui fait la difficulté, c'est que l'équitable, tout en étant juste, n'est pas le juste selon la loi,
    mais un correctif de la justice légale.
' - La raison est que la loi est toujours quelque chose de général, et qu'il y a des cas d'espèce pour lesquels ....-'

'- Il n'y a point d'absurdité
qui n'ait été soutenue par quelque philosophe -' [Cicéron, en -105]

• Sur l'âme;
• Sur les Dieux;
• Sur les Météores, ;
• Sur L'Océan; Des Affections; Du Devoir

Âme : '- On se regarde par derrière les yeux;
c'est là que débutent les rivages de l'âme -' [San Antonio, 1981.]

• les forces (la 'dynamique') de l'expansion - en 7 phases -
• et les forces (dynamiques) de la 'contraction' (aussi en 7 phases).

• l'Univers en d'expansion'
• confronté aux forces de 'contraction', donc la 'gravitation', qui en retient, et 'rapproche' les éléments.

'- Il y a plusieurs lois fondamentales dans le mouvement de l'Univers, comprenant tous les changements de phénomène naturel dans le monde relatif:

• La force Yin, centrifuge, tendant à l'expansion, attire la force Yang : centripète, tendant à la contraction, et vice-versa.
  
  Afin de réaliser et maintenir l'harmonie d'un univers infini, des forces et tendances opposées s'attirent. [.]
  Il surgit partout, et à tout moment, entre l'homme et la femme, le carbone et l'oxygène, le proton et l'électron, le basse pression et la haute pression, le froid et le chaud, le lent et le rapide le + et le - en électricité et magnétisme, le Nord et le Sud, l'esprit et la matière... tous phénomènes relatifs de tendance opposée s'attirent pour créer l'harmonie. -'
• La force Yin, centrifuge tendant à l'expansion repousse les forces et tendances similaires
• La force centripète Yang, tendant à la contraction repousse les forces et tendances similaires du yang.

  Aucune mélodie n'est faite de la continuation d'un même son.
  Les mêmes pôles npositifs se repoussent comme le font entre eux les pôles négatifs.
  [NdR: il faudrait aménager ceci dans le domaine des 'énergies', pour validité].
  Ce mouvement de répulsion entre les tendances et forces semblables est présent d'une façon universelle dans tous les phénomènes relatifs.

• Une accumulation de la force et tendance centrifuge Yin, ou de la force et tendance Yang [NdR: on pourra dire 'énergie'] produit et se change en son opposé.

• les phénomènes hyperdéveloppés déclinent,
• des étoiles explosent et implosent,
• l'énergie en matière, la matière en énergie,
• l'esprit, comme tous les phénomènes, changent constamment de Yin à Yang et vice-versa, du fait le l'Harmonie.
• Tout, dans l'Univers, est temporaire et éphémère.
• '- Du fait de l'éternel cycle de mouvement de l'une à l'autre de ces tendances opposées, tout se réincarne sans fin -'.

• La force Yin, centrifuge tendant à l'expansion;
• Les forces et tendances centripète Yang.

• Entropie, 'diffusion' naturellement croissante et répartie;
• Négentropie, qui demande un apport d'énergie pour obtenir une contraction.

'- Peut être défini comme moral ce qui peut être proposé comme universel -'.

• Ce que l'on peut maîtriser, d'une part,
• et ce que l'on ne peut que se gérer pour subir, d'autre part.

Une des clés de la philosophie du stoïcisme est de distinguer les situations auxquelles le sujet peut faire face
de celles vis-à-vis desquelles il ne peut rien.
Dans ce dernier cas, à lui de les accepter, ou de les 'subir' au mieux pour sa santé.

'- à Rome, Maxence, qui a pris le titre d'Auguste (306), prend le consulat avec son fils Romulus.
Marcel Ier devient évêque de Rome (mort le 16 janvier 309). Il succède à Marcellin après quatre ans de vacance du siège pontifical.
Il réorganise le culte dans des bâtiments provisoires, les églises ayant été démantelées.
La maison où il célébrait le culte aurait été transformée en écurie par Maxence et lui-même réduit à l'état de palefrenier. -' [Net].

'- Je souhaite que les Chrétiens reconnaissent eux-même leurs erreurs, je ne veux pas les y forcer -'